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Critique de aliasdam


Un jeune homme découvre que sa mère n'est pas seulement décédée lorsqu'il avait 6 ans. Elle s'est suicidée en passant sous un train. Une révélation familiale faite par sa tante qui chamboule le garçon. Errance dans Paris à la recherche d'un plaisir fugace ou sur les pas de sa mère décédée, on suit le narrateur au gré de ses envies.
La langue presque poétique, les images joliment trouvées incitent à la réflexion et au poids des mots. Par contre, cher Hugo Lindenberg, additionner les chapitres sans queue ni tête, coller des moments de sexe entre hommes consentants, l'intrigue s'étiole et ne ressemble plus à rien. Super, le narrateur s'envoie en l'air, super, il a des amis qu'il n'aime pas voir, super, il découvre une photo de sa mère. Mais quel est le sens de ce récit, fort heureusement, court? Montrer que le pauvre jeune homme est perturbé, ne sait plus à quel sein se vouer? Une petite lumière s'allume quand il découvre une photo de sa mère en Egypte. Il commence à creuser le provenance, on espère en découvrir plus. La flamme s'éteint rapidement. le lecteur suit ce jeune homme parisien dans les rues de la capitale, rentrer dans une librairie, rentrer dans un bordel, sillonner des rues, toucher des corps & se prendre pour un auteur de première classe. On espère une belle histoire finale avec une compréhension sur la mort de la mère (spoiler : non). Avoir une belle plume ne fait pas de vous un bon écrivain. le lecteur est aussi perdu que son narrateur. Tout ça pour quoi? La fin sonne comme un raté. Toc-toc, éditeur parisien : le livre ne dépassera pas les frontières de Paris avec ce livre à l'ego surdimensionné.
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