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Critique de Henri-l-oiseleur


Cet ouvrage collectif est une mine de renseignements, de références et de sources d'étude. Il fait alterner des monographies consacrées à tel ou tel auteur et des descriptions plus générales de l'activité de collecte, de témoignage et d'enquête auprès des rescapés juifs du génocide allemand. Son grand intérêt est de faire découvrir que la démarche historique comme le désir de témoigner n'ont pas surgi brusquement à l'occasion du procès Eichmann, en 1961, après une prétendue période de mutisme dont les survivants auraient été frappés entre 1945 et 1960. Bien au contraire, on n'a cessé d'écrire, de témoigner, de parler, mais en yiddish, en hébreu et parfois en polonais. Il n'y avait personne pour écouter ces témoins prolixes, qui ressentaient leur activité comme une urgence et un devoir. Voilà donc un livre dont le sujet et la matière, riche et abondante, sont d'un grand intérêt, mais sa lecture est gâchée par l'affreux patois sociologique dans lequel les auteurs s'expriment : ce langage de l'EHESS, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, est un jargon indigeste qui met la patience du lecteur à rude épreuve.
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