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Critique de dancingbrave


Une âme noire très noire, cachée, comme au fond d'une tombe.
Une âme étouffée par une dalle de plomb, par un poids inimaginable.
C'est l'âme d'Hugo qui le hante.
Lui il aimerait avoir l'âme légère comme celle des « vrais enfants », mais elle est lourde.
Hugo est orphelin...
Ainsi lorsqu'il croise Baptiste celui-ci devient une sorte de modèle.
Une sorte de miroir dans lequel il voit son âme comme il la voudrait : vaporeuse.
Lorsqu'il croise la mère de Baptiste, il ne comprend pas que c'est sa mère morte qu'il croit retrouver.
Il ne peut comprendre car la chape, le plomb, sont faits de ces non-dits, de ces lâchetés qu'à fait naître le poids faramineux de la douleur de la mort.

Nous sentons le malaise de l'enfant, sa souffrance, la stigmatisation du jeune orphelin par la protection qui devrait le préserver mais qui l'isole encore plus.

Ce fut au prime abord une curieuse impression que cet enfant s'exprimant avec le langage de l'adulte, ses sensations, ses blocages sociaux.
Mais réflexion faite je me suis dit que finalement, oui, ces sentiments d'empathie, ces interrogations, cette compréhension de la vie peuvent bien être celles d'un enfant de dix ans, d'un enfant souffrant. Alors pourquoi pas ce qui fait une des richesses de ce roman original
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