Hitler étant connu pour se lever tard, le repas de midi […] ne débutait pas avant 14h30, ce qui incitait maints convives à se nourrir correctement ailleurs au préalable.
En 1955, seulement dix ans après la mort d’Hitler, j’étais assis dans le wagon de chemin de fer qui me ramenait en Allemagne. J’avais servi le Führer jusqu’au bout. Les Russes pensaient apparemment, en 1955, que j’en avais suffisamment payé le prix.
« Si je communique aux Italiens quelque chose de confidentiel, le monde entier sera au courant dès le lendemain. »
" J'utilise les crayons rouges lorsque je prends des notes sur un ennemi, les verts s'il s'agit de quelqu'un avec qui je suis lié d'amitié, et les Bleus lorsque je sens qu'il est préférable d'être prudent."
Un Führer marié ou attaché de quelques façons à une femme -Hitler le disait en tout cas souvent - aurait dû renoncer à une partie de sa clientèle politique féminine.
La réaction d’Hitler, lorsqu’il apprit (le 20 juillet, déjà [jour de l’attentat]) qu’à la Heereskommandantur de Paris, sous le « toit » de Stülpnagel et de Kluge, on avait précocement fêté sa « mort » au champagne se passe de description.
Ce qui se passait pendant la guerre dans les camps de concentration resta inconnu de moi-même, comme de tous ceux de l’entourage du Führer. [Ce morceau du « je ne savais pas » est classique et, hélas, attendu dans les mémoires et déclarations des anciens collaborateurs de Hitler, y compris hauts placés. Ainsi, à Nuremberg, Ribbentrop affirma que lorsque les Soviétiques révélèrent ce qu’ils avaient découvert à la libération du camp de Maidanek, il se serait précipité chez Hitler pour lui demander des explications. De son côté, Fritz Sauckel, chargé de mobiliser la « main-d’œuvre » esclave au service de l’effort de guerre, déclara « n’avoir eu vent d’aucune persécution » des Juifs. Quant à Goehring, il déclara crânement à Nuremberg qu’il ignorait les « meurtres de masse » mais que, s’il en avait su quelque chose, il « se serait senti mal » tout en n’y pouvant rien changer. Et ainsi de suite pour tous les grands dignitaires du Reich.]
Hitler me demanda alors : « Linge, en combien de temps votre mère courait-elle le 100 mètres ? »
Il n'avait qu'un principe dirimant : « la fin justifie les moyens. »
Comment aurais-je pu ne pas tenir Hitler pour un génie irremplaçable en voyant et en entendant tous les jours avec quel respect et quelle dévotion sans bornes les grands du Rech - et pas seulement eux- le vénéraient.