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Critique de missmolko1


365 jours le film, avait fait polémique, il y a quelques mois lors de son arrivée sur la plateforme Netflix. Arrive maintenant la trilogie de romans dont le film s'est inspiré. Et je ne sais même pas par où commencer cette critique. D'habitude, j'ai une idée, un plan avec les points que je veux aborder, ici j'ai tellement détesté ce livre tout comme le film que j'ai du mal à organiser mes idées.

L'intrigue : Massimo a réchappé a la mort et pendant son coma, il a eu des visions d'une femme dont il est tombé amoureux. Il n'a cessé de la chercher et quand enfin, il l'aperçoit après 5 ans de recherche, il decide de l'enlever et de la garder prisonnière pendant 365 jours (le temps selon lui pour qu'elle tombe amoureuse de lui).

Apologie du viol, de la soumission féminine, ce roman m'a fait rouler les yeux, pester et mise en colère tout au long de ma lecture. Heureusement, il est court et se lit très vite car j'aurai sans aucun doute abandonné en cours de route.

En même temps, on a pas à faire a de la grande littérature, a côté, Fifty shades pourrait prétendre au Goncourt. le roman est en effet bourré de défauts : chaque chapitre ou presque débute par Laura qui se réveille. On a ensuite une description de sa douche et des produits de beauté qu'elle utilise, des superbes tenues de marque qu'elle porte et comme l'auteure n'est plus très inspirée, elle nous lâche une scène de sexe torride, puis l'on passe au chapitre suivant où Laura se réveille… Et vous connaissez la suite.

Le livre pourrait avoir un intérêt puisqu'il se déroule en Sicile et l'on pourrait s'attendre à de belles descriptions des lieux hors l'auteure se contente de banalité, de stéréotypes sur les italiens : beaux mecs bruns et mafiosos, d'italiens qui parlent forts et le fait que l'on ait besoin d'attendre longtemps au restaurant. Tout ça pour ça….

Les personnages : Massimo est sans doute le personnage le plus détestable de toute l'histoire de la littérature. Je ne comprends même pas comment il peut être un objet de fantasme pour la gente féminine. Il est arrogant, il ne supporte pas qu'on lui résiste, et tout le monde doit lui obéir. Il a un sérieux problème avec la notion de consentement parce qu'il ne comprend ni le mot « non » ni le mot « stop ». C'est un pervers narcissique, toxique à souhait que beaucoup de femmes chercheraient à fuir sauf bien sur notre héroïne.

Laura est le parfait exemple du « syndrome de Stockholm » et ferait un parfait sujet d'étude. Elle développe une dépendance à son bourreau en un rien de temps. Elle se soumet à lui en fermant les yeux, ne prend plus aucune décision puisque monsieur décide de tout pour elle, jusqu'à choisir ses sous-vêtements, ou lui faire un enfant dans le dos…. Bref des années de féminisme pour en arriver là ! Si encore le roman était écrit par un homme, je penserai à un peu de misogynie mais le pire c'est que c'est une femme qui écrit ce genre de livre.

Certaines critiques parlaient de scène très limite dans le film, notamment au niveau du consentement mais sachez que le livre est encore pire : l'hôtesse de l'air qui se fait agressée sexuellement dès les premières lignes, la violence verbale de Massimo envers Laura, les attouchements dont elle est victime. C'est juste une succession d'agression sexuelle et de viol mis bout à bout pour faire un roman. A fuir absolument !
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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