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Critique de Bookycooky


L'auteur est une neurobiologiste américaine, d'origine polonaise.
En juin 2015, à la suite d'un mélanome métastatique dans son cerveau, elle entame une descente aux enfer de deux mois dans la maladie mentale. Elle en reviendra, miraculée, saine et sauve, presque, grâce à la combinaison de la chance, des techniques médicales de pointe révolutionnaires, et de la vigilance et du soutien de sa famille.
C'est la curiosité sur ce retour miraculeux qui m'a poussée vers cette essaie, dans nos sociétés modernes où les maladies mentaux sont en net progression ( juste un chiffre, “actuellement 47 millions de personne dans le monde entier souffrent d'une démence d'un type ou d'un autre, avec près de dix millions de nouveaux cas diagnostiqués chaque année “) et quand elles surgissent à proximité, chez nos proches, même pour une simple dépression qui engendre des troubles de comportement on y reste totalement désarmé.

Cet essaie est une sorte de vulgarisation « à peu près », de l'énigme de ces maladies (ici confinée à celle de l'auteur) qui sont les plus difficiles à cerner et à guérir. Une fois encore cette lecture m'a confirmée qu'une forte volonté de guérison est un atout primordial pour mettre toutes les chances de son côté, même dans des cas très graves, comme ici. le lire de première main et cette plongé dans le cerveau humain, abyssal, bien que le fonctionnement du processus de guérison lui-même demeure inconnu, a été intéressante. On y apprend aussi que l'immunothérapie est un remède miracle, non seulement pour le mélanome, mais pour un certain nombre d'autres cancers. Mais j'ai surtout admiré la coriacité, la ténacité de cette femme, qui ne désespère à aucun moment, car même guérie, elle subira les conséquences de ces traitements drastiques.
Un petit bémol quand même, le ton. le docteur Lipska est sans aucun doute une neurobiologiste de talent et de renom, et a accompli je suppose des recherches aux conséquences importantes pour la science, mais l'ego démesuré de cette femme, scientiste parfaite, mère parfaite, épouse parfaite....même garce( quand elle change d'humeur à cause de la maladie) et malade parfaite, répétés à maintes reprises, dans la première partie, m'a irritée. Car si une personne est aussi importante, a une vie aussi parfaite et surmonte toutes ces maladies mortelles qu'elle a encourue avec un si grand courage, elle devrait être à un niveau de sagesse qui ne peut que lui faire sentir son humilité, sa fragilité dans un monde où on ne peut rien contrôler, même si on pense qu'on en a l'intelligence et la force. Quand à la perfection elle est inexistante, probablement ses critères sont très très à l'américaine. Pour finir sur les bémols, la prose lue en traduction laisse à désirer, et je ne pense pas que la traduction en soit responsable. Encore une nième vulgarisation à l'américaine, même si j'avoue qu'elle est loin d'être inintéressante.

Je remercie les éditions J.C.Lattés et NetGalleyfr pour l’envoie de ce livre.
#LaNeurobiologisteQuiAPerduLaTête #NetGalleyFrance
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