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Critique de gabrielleviszs


Je remercie Southeast Jones ainsi que la maison d'édition Séma pour la lecture de ce recueil de nouvelles.

La couverture représente les 4 histoires qui sont à l'intérieur. Un peu sombre en comparaison de la lecture. Je l'ai lu deux fois. Une fois avec un groupe de jeunes filles de 14 ans en colonie de vacances et une autre fois avec mon fils de dix ans. Les réactions sont différentes mais malgré tout, les histoires ont été apprécié dans un sens ou dans l'autre. le petit plus, une illustration à la fin de chaque histoire est intégrée dans le livre.

Concernant les nouvelles, il y en a donc 4 qui font références à des peurs enfantines, mais pas uniquement. Ce n'est pas parce que nous sommes devenus des adultes que les peurs ont disparu. Elles ont tout simplement été modifié.

« le bois de la sorcière »

Ayleen et son petit frère Léo décident de passer par le fameux bois pour y cueillir des fleurs pour l'anniversaire de leur maman. Bien entendu, ce fameux bois, celui de la sorcière, a une très mauvaise réputation. Une méchante femme arriverait à faire perdre le chemin à celui ou celle qui oserait s'y promener. Sans compter les affreuses souffrances qui pourraient survenir. Les adultes protègent les enfants en leur disant ce qu'ils pensent être la vérité. Mais est-ce que c'est cela ? Est-ce que ce n'est pas pire, ou meilleur que tous les racontars ? Ayleen a des idées, de bonnes idées pour ne pas se perdre. Suffisant ou non, la rencontre se fera obligatoirement.

C'est cette histoire que les plus grandes ont apprécié le plus. J'avoue que j'ai mis le ton, fait les voix et racontée cette histoire alors qu'elles étaient sur le point de s'endormir. Pas de cauchemars ni de mauvais rêves.. Pour ma part, ce n'est pas ma préférée, mais elle est mignonne (oui pour une histoire qui fait peur mais pas trop.) Mon fils a le même avis que moi, celle-ci n'est pas celle qu'il a aimé, mais il a beaucoup apprécié suivre Léo.

« sous le lit »

Alors, celle-ci est ma préférée. Pas qu'elle fasse plus peur que les autres, mais il est vrai que rien que le titre, sous le lit, promet monts et merveilles. Ou plutôt horreur et angoisse. le monstre dans le placard peut aller se renfermer entre ses portes. Celui qui se situe sous le lit est une véritable anguille. le fait de ne pas voir, d'entendre des bruits, de se poser de nombreuses questions et d'imaginer... Ahhhh l'imagination, c'est grâce à cela, ou même plutôt à cause de cela, que nous nous demandons sans cesse ce qui se cache dans le noir. Ici, Bastien va le découvrir, car même en gardant la fenêtre ouverte sur une belle lune, cela ne suffit pas à faire redescendre la pression de cette peur.

« La cachette mystérieuse »

Cette histoire est la préféré de mon fils, comme quoi, les goûts et les couleurs... Aylenn et Léo (oui encore eux, ils n'ont vraiment pas de chance les pauvres) vont passer par un chemin alors qu'ils ne devraient pas. Comme quoi, les enfants ne savent pas écouter et encore moins suivre les conseils des adultes. Pourtant, on le dit si bien que c'est pour les protéger, mais... Mais ils n'en font qu'à leurs têtes. Des arbres, un chemin et une ombre fugace, clair qui passe pas loin d'eux. au lieu de fuir, ils vont tenter de découvrir ce que c'est. Pourtant, on est bien d'accord qu'ils n'écoutent pas. Cette fois, comme une autre, cela va leur permettre de rencontrer quelqu'un d'important.

« L'épouvantable »

Charlie et son petit frère Steven, sont dans une vieille ferme avec leur père pour les vacances. Mais tous les soirs, Steven voit des choses. Son angoisse se trouve devant lui, devant la maison, un peu plus loin dans les champs. Et lorsqu'il est persuadé que la chose bouge et se rapproche de la maison, il va avoir la peur de sa vie. Mais est-ce que ce ne serait pas plutôt le cri de leur père qui retentit dans cette demeure ?

Notre deuxième histoire préférée à tous les trois. Un magicien d'Oz des temps moderne, une angoisse qui n'est pas commune à tous, car en habitant en ville nous ne voyons pas les mêmes choses. Pourtant, le noir est toujours présent, l'imagination aussi.

Le fait de mettre des enfants dans le texte et de positionner les adultes dans leur rôle de protecteur et de "jesaiscequiestbonpourtoi" amènent ce qu'il faut pour mettre en action l'imagination de ces petits. le noir est une couleur (valeur comme disait ma prof de dessin) présente dans toutes les nouvelles qui prend une ampleur démesurée. Ne pas voir donne des sueurs froides. Et au final l'imagination des enfants est vraiment plus débordante que celle des adultes, par contre ils sont bien plus curieux ! Chaque histoire a une morale, une intrigue, une idée en tête, de quoi donner des frissons au petits et grands, même si au final, ce sont les ados qui ont eu le plus peur.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/petites-histoires-a-faire-peur-mais-pas-trop-liveric-a131291906
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