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Critique de cmpf


Ce qui ressort essentiellement de ce livre, c'est l'impression de bonheur. Bien sûr les hommes travaillent à la mine et c'est un travail très dur, mais il n'en est pas question sauf à propos des grèves et surtout dans la scène finale. Les hommes se plaignent des baisses de salaire, mais pas du travail en lui-même.
Bonheur, car Huw Morgan, le narrateur, grandit puis vit les premières années de sa vie d'adulte dans une famille très aimante et au sein de laquelle règne un profond respect pour chacun des membres et une grande complicité amoureuse entre les parents. Il est vrai que la vie est imprégnée d'une morale rigoureuse, soutenue par une foi profonde, que les déplacements se font beaucoup à pied, que les hivers sont froids, que les châtiments corporels font partie de l'éducation, en particulier à l'école. Mais il est beaucoup question de fêtes, de repas abondants, de lectures en famille... La cassette où chacun des fils en âge de travailler et le père versent leur salaire semble inépuisable.
Ce n'est en aucun cas un livre misérabiliste sur la condition ouvrière, même s'il est question à plusieurs reprises de grèves qui sont cause de déchirements au sein de la famille et de la vallée. En revanche, c'est la description de la fin d'un monde. A la fois le travail des mines, et la vie presque en autarcie de la vallée, dans laquelle la morale prévaut sur la loi, qui parait presque inutile.
J'ai eu beaucoup de plaisir, surtout dans les deux premiers tiers, à accompagner ce garçon dans la découverte de la vie, de l'amitié, de l'amour au sein d'une nature encore très belle, mais déjà menacée par les tas de déchets sortis des mines. A découvrir ces hommes et ces femmes qui vivent une vie riche en sentiments, en entraide.

Challenge pavés 2014-2015
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