Hulul et moi, c'est une longue histoire. C'est un livre que je lisais quand j'étais petite mais qui appartenait à ma cousine. J'adorais le lire quand j'allais chez elle. Puis elle a grandi – et a dû se dire que cet album jeunesse était trop enfantin pour elle – et elle me l'a donné.
Hulul n'a jamais été trop enfantin pour moi.
Au cours des cinq histoires racontées (et joliment illustrées) dans ce livre, on suit
Hulul le hibou qui vit des aventures aussi étranges que poétiques. Il invite l'hiver à s'engouffrer chez lui, il s'interroge sur les bosses étranges qui se forment à la place de ses pieds quand il est couché dans son lit, il se prépare un thé aux larmes en pensant aux choses les plus tristes du monde (comme les chansons qu'on ne peut pas chanter parce qu'on a complètement oublié les paroles), il se demande qui est à l'étage de sa maison quand il est en bas et vice-versa et il se lie d'amitié avec la lune.
Hulul est un hibou fantasque, très seul aussi, qui pense pourtant que « tout [est] très bien ainsi ». Et ça l'est.
Aujourd'hui, j'ai toujours
Hulul. Il a un peu vieilli mais je le lis de temps en temps à mon fils et je retrouve le même plaisir à plonger dans l'univers poétique du hibou de mon enfance.
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