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Critique de tycos


A la dernière page du tome 1, Marie récupérait dans son camion un motocycliste en panne alors que la neige commençait à tomber. le tome 2 reprend le lendemain matin, chez Marie. le motocycliste a passé la nuit chez elle (au grand dam des 3 dévotes du village !) : c'est Serge, québécois de Montréal,ancien combattant de la grande guerre, qui a passé plusieurs années en France et qui est contraint de s'arrêter à Notre-Dame-des-lacs, sa moto étant en panne et les routes impraticables à cause de la neige. Après avoir été relogé et saigné le cochon, Serge est accepté au sein du village et aide Marie au Magasin. Il propose de faire pour Marie, le Maire et Gaétan le repas du réveillon de Noël (avec les fameuses "ravioles" qui interrogent tout le village). Devant le succès de la soirée, il propose à Marie d'ouvrir un restaurant, et invite tour à tour les gens du village.
On songe par moment au film "Le festin de Babette". On assiste au retour à la vie de Marie aux côtés de ce "survenant". Malgré les commentaires acides de Félix du haut de son Paradis, les yeux de Marie s'allument et se mettent à briller, et son coeur commence à fondre. Mais Serge va se coucher seul tous les soirs. L'arrivée de Serge a cassé la monotonie de la vie du village. Les hommes qui sont partis couper du bois pour des compagnies pendant les mois d'hiver sont absents et reviendront au tome 3.
On est retombé dans le standard des 72 pages réglementaires (contre 80 dans le tome 1) et le terme trilogie a déjà disparu du quatrième de couverture.
Les dessins sont toujours magnifiques et l'histoire du village passionne. On ne se lasse pas, loin de là. Un régal de BD !
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