AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Asterios


Buck est un super toutou. Un peu mollasson, menant une vie pépère chez son maitre, il se fait kidnapper. Pas de rançon demandée, il est expédié dans le Grand Nord pour être chien de Traineau. Un sale Job pour un chien de la haute qui n'a jamais entendu claquer le fouet au-dessus de ses oreilles ni tiré des charges colossales sur des miles et des miles. Mais ce brave canidé découvre qu'il est taillé pour ça. Son charisme imposant et son intelligence hors du commun en font d'emblée un meneur né. Il devient même une légende en alignant les exploits. Les maitres se succèdent, plus ou moins cruels et Buck sent monter en lui quelque de chose de grand et de profond. Un appel lointain qui le ramène à ses origines sauvages. Oui mais bon, si on considère son parcours on peut quand même se demander si les humains n'y sont pas paradoxalement pour quelque chose à ce retour à la nature. C'est plutôt persister à supporter la présence des hommes qui serait plus discutable.

J'ai passé un agréable moment dans la fièvre de la ruée vers l'or. Étrangement, j'ai été plus sensible au traitement réserve aux animaux que quand je l'avais lu adolescent, la rudesse du monde décrit m'est apparu plus clairement.
Il n'en reste pas moins qu'une fois de plus j'ai été transporté dans ces vastes paysages blancs et sauvages et que la cruauté des hommes n'a pas pu occulter la magnificence d'une nature si joliment décrite.
Commenter  J’apprécie          710



Ont apprécié cette critique (57)voir plus




{* *}