Ce gros bouquin propose de suivre les soixante années d'existence de Brassens quasiment mois par mois, grâce, notamment aux agendas du chanteur. Cela présente évidemment un côté fastidieux, notamment quand il égrène la litanie des villes où s'est produit le bonhomme (aucune ne nous est épargnée), mais l'exercice permet d'accéder à une connaissance intime du personnage, avec ses nombreux bons côtés, mais aussi sa face plus sombre, paradoxalement révélée, de mon point de vue, par l'évocation de son militantisme à la fédération anarchiste. En refermant l'ouvrage, le sentiment dominant reste évidemment l'admiration portée à cet immense artiste qui a bercé mes jeunes années. Lecture néanmoins réservée aux fans hardcore du grand Georges.
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