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Critique de kikenbook


Il faut être franc, si je n'avais pas eu à faire une chronique sur ce roman pour la masse critique Babelio, je me la serais épargnée. D'emblée, il faut tout de suite que je précise que dans la liste des romans proposés, Expiation avait une tout autre couverture, très sombre, un rai de lumière éclairant une silhouette féminine. le résumé était tentant : "rapt d'enfants, enquêter, véritable identité"… Bref, du champ lexical susceptible d'exciter mon envie de noirceur.
Réception, déballage et… je découvre ce regard qui me crie "viens me titiller le téton", ce torse viril, qui automatiquement rime dans mon petit esprit étriqué bourré de clichés avec "Arlequin", "Cartland" et "culcul-la-praline" ! Alors attention, j'adore la praline, mais principalement dans la bouche. Une petite voix dans ma tête me fait quand même espérer une histoire avec ce qu'il faut d'homo-érotisme. Bref, de quoi exciter mon envie de gayté !
J'entamais donc "Expiation" avec curiosité.
Je vous résume rapidement l'intrigue.
Jesse, le pasteur anglican, (oui, le type de la couverture est pasteur, et je suis à deux doigts de la reconversion) a une très grosse envie d'introduire son goupillon dans la grotte sacrée de Maria. Maria a une énorme envie de se faire remplir le tabernacle par le gros ciboire de Jesse. Mais l'un pense que l'autre n'est pas réceptive et vice-versa, va-et-vient et aller-retour. On assiste donc pendant tout le roman a un jeu du chat et de la souris dont le principal suspense réside dans "Jesse parviendra-t-il à visiter la nef de Maria ?". Mais alors vous me direz "Qu'en est-il de cette histoire de rapt d'enfants ?". Il en est… 2 paragraphes ? J'exagère à peine. Et vous ajouterez "et cette envie de gayté ?" Elle est très vite retombée quand dans le premier quart du bouquin, je lis s'agissant d'un personnage secondaire "ce n'est pas évident pour lui de s'assumer gay car aucun trait physique, aucune gestuelle ne laisse penser qu'il l'est." Ben oui, parce que la majorité des pédés ont quand même la gueule de l'emploi, alors c'est plus facile à assumer. Grosse poilade.
Bref, entre les éjaculations nombreuses et incontrôlées du membre évidemment démesuré du pasteur et les mouillages de culotte intempestifs de la demoiselle, je ressors de cette lecture dubitatif. Est-ce que ce résumé qui me promettait une enquête s'est clairement foutu de ma gueule ? Tout porte à croire que oui. Je devais le lire, je l'ai lu. Je devais le chroniquer, c'est fait. Ce bouquin n'était pas pour moi. Ainsi soit-il.
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