Faux-semblants

La lecture ne m’intéressait pas avant que j’aie entre treize et dix-huit ans. À compter de ce moment, j’ai dévoré les livres. Ç’a duré jusqu’à la fin de mon secondaire. J’aimais lire des romans à suspense et des romans policiers dont l’intrigue se déroule dans des musées.

La plupart des femmes veulent être cajolées sans avoir à donner quelque chose en retour. Elles ont l’impression de toujours se dépenser pour les autres, de passer leur temps à faire plaisir à tout le monde.

Je n’ai jamais considéré les rapports homme-femme avec désinvolture ; je n’ai jamais fait confiance à personne. J’ai toujours évité de croiser le regard des autres dans le train ou le métro et si quelqu’un se mettait dans la tête de me présenter un ami ou un collègue, je m’appuyais sur la loi antiterroriste pour mettre la main sur sa carte de bibliothèque, ses commandes Netflix, ses fiches d’examens dentaires, son casier judiciaire, et tout le bataclan. La plupart de mes ex avaient d’abord été des amis rencontrés par l’entremise de mes collègues ou de mes camarades de cours.

J’aime les femmes, j’aime leur donner du plaisir et je suis doué pour ça. C’est aussi très payant.

Certaines choses doivent être convoitées et partagées le moins possible – à condition que je fasse partie des heureuses élues. Certaines choses ne doivent pas nous tomber du ciel. Il faut les mériter pour mieux les apprécier.

L’hiver, les gens se terraient dans leur chez-soi chauffé au propane et recevaient à dîner à la maison pour ne pas avoir à braver le froid en se rendant chez les autres.

Ce ne sont que des occasions pour les hommes de zieuter le cheptel en crânant ; plus on est ivre, plus on court le risque de se faire draguer par un abruti et de trouver ça cool.

Je ne ferais pas que vous apprendre à écrire. Je connais la rhétorique, les théories de la composition et de la lecture, la non-fiction romancée… Quand nous en aurons terminé, je ferai mieux l’amour et vous pourrez baiser Aristote… pas littéralement, bien sûr. Voyez les choses comme ceci : vos clientes universitaires en seront babas. D’ailleurs, vu votre clientèle, je m’étonne que vous ne vous soyez pas encore intéressé à ces choses-là.

Qui a parlé de plaisirs sexuels ? Lire un livre peut vous procurer beaucoup de plaisir. Vous balader en décapotable cheveux au vent aussi. Et même savourer chaque bouchée de ce cheesecake. Je constate que vous en raffolez. Ce cheesecake est quelque chose de très sensuel pour vous, n’est-ce pas ?

Il peut arriver aux meilleurs d’entre nous de donner un mauvais cours, de faire un bide, d’endormir les étudiants. Aujourd’hui, il y en a même un qui a ronflé.