Ce n'est pas un livre écrit pour choquer : c'est un récit qui permet à l'auteur de se délivrer en racontant.
N'empêche, il choque. Beaucoup, du début à la presque fin : jusqu'au moment ou Eddy devient Edouard, jusqu'au moment où, enfin, il peut naître. Donc vivre et respirer. Librement.
Au secours !!! C'est le sentiment que j'ai eu tout au long de cette lecture, que j'ai faite en apnée complète. Heureusement, Edouard a eu ce courage-là : se sauver par sa propre force. En fuyant la misère intellectuelle et sociale.
Tout ceci est raconté d'une manière très impudique et très crue.
En général, je dirais que "ça n'est vraiment pas ma tasse de thé". Pourtant, ici, je n'ai jamais pu décrocher. J'étais spectatrice d'un enchaînements d'événements plus sordides et tristes les uns que les autres, espérant avec l'enfant, puis le jeune garçon, la délivrance. Et j'y croyais, moi aussi.
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