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Critique de Kelith
On ne s'ennuie pas. le récit est dynamique et rythmé par l'alternance à chaque chapitre des points de vue de Benjamin et d'Emma à la première personne (sauf au début, histoire de placer le contexte). le style est très agréable à lire et naturel.
D'un côté, il y a Emma. Une jeune lycéenne lambda : banale, timide, réservée, distante, peu démonstrative mais sarcastique et parfois extrêmement franche (elle ose dire tout haut ce qu'on pense tout bas). Elle a une situation familiale basique, rien ne la distingue des autres.
Et de l'autre, on a Benjamin. Un lycéen aux abonnés absents en cours, à la vie chaotique et à la situation familiale pas très rose. Mais il ne s'apitoie pas sur lui-même (ça fait du bien !).
D'un côté comme de l'autre, les personnages sont très crédibles et vivants. J'y ai cru à mort. En plus de ça, ils ont un énorme capital sympathie. Ils sont proches de nous et attachants. Je n'ai aucune idée de quel âge a l'auteur, mais elle a en tout cas parfaitement compris les jeunes. Je pense qu'on peut facilement s'y retrouver.
J'ai aussi bien apprécié Léon (je l'adore !), la proviseure (non, le corps enseignant n'est pas composé que d'horribles incompréhensifs - et je ne suis pas enseignante, je ne sponsorise pas pour info) et le duo Sam et Popo (ils sont mignons ces deux-là).
Le journal Lycée Out n'est finalement que le prétexte à la rencontre virtuelle de Benjamin et Emma. Car cette rencontre est le point de départ d'une évolution, surtout pour Benjamin. Grâce à la Napoléonnienne de l'amour, il va rencontrer Léon, un vieux libraire avec lequel il va se lier d'amitié (une amitié particulièrement touchante). Il va se mettre à lire (pour pouvoir mieux répliquer face à la Napoléonnienne), mettre de l'ordre dans sa vie et même parvenir à se rapprocher de son père. Et bien sûr (on attend que ça), tomber sous le charme de la Napoléonnienne. Et c'est réciproque. Ils se cherchent, se titillent et on se régale.
Et nous, en tant que lecteurs sadiques, on jubile de les voir se croiser dans la vraie vie sans savoir qui ils sont vraiment alors que nous on sait tout. Alors, je vous préviens tout de suite que ce n'est pas du tout gnan-gnan ou cucul la praline, il y a un vrai juste milieu. C'est léger, sans tomber dans le superficiel, et parfois sérieux, mais sans jamais verser dans le pathos. Sans compter les situations et les répliques pleines d'humour qui parsèment tout le récit. Et ici, pas de discours moralisateurs et tout le bataclan.
Les seules choses qui m'ont gênée dans ce roman, c'est le fait que parfois, trop de temps passe entre les chapitres, du coup, j'avais quelques fois l'impression d'avoir loupé un épisode. Et le manque de description a fait que je suis bien incapable de donner une tête à Benjamin (et ça m'embête pas mal). Et puis la fin. le livre se finit vraiment trop vite. C'est frustrant, voire un peu trop.
En conclusion, j'ai passé un très agréable moment avec cette lecture. C'est drôle, frais, réaliste et sans prises de tête. Je le recommande !
Lien : http://lesvictimesdekelith.b..
D'un côté, il y a Emma. Une jeune lycéenne lambda : banale, timide, réservée, distante, peu démonstrative mais sarcastique et parfois extrêmement franche (elle ose dire tout haut ce qu'on pense tout bas). Elle a une situation familiale basique, rien ne la distingue des autres.
Et de l'autre, on a Benjamin. Un lycéen aux abonnés absents en cours, à la vie chaotique et à la situation familiale pas très rose. Mais il ne s'apitoie pas sur lui-même (ça fait du bien !).
D'un côté comme de l'autre, les personnages sont très crédibles et vivants. J'y ai cru à mort. En plus de ça, ils ont un énorme capital sympathie. Ils sont proches de nous et attachants. Je n'ai aucune idée de quel âge a l'auteur, mais elle a en tout cas parfaitement compris les jeunes. Je pense qu'on peut facilement s'y retrouver.
J'ai aussi bien apprécié Léon (je l'adore !), la proviseure (non, le corps enseignant n'est pas composé que d'horribles incompréhensifs - et je ne suis pas enseignante, je ne sponsorise pas pour info) et le duo Sam et Popo (ils sont mignons ces deux-là).
Le journal Lycée Out n'est finalement que le prétexte à la rencontre virtuelle de Benjamin et Emma. Car cette rencontre est le point de départ d'une évolution, surtout pour Benjamin. Grâce à la Napoléonnienne de l'amour, il va rencontrer Léon, un vieux libraire avec lequel il va se lier d'amitié (une amitié particulièrement touchante). Il va se mettre à lire (pour pouvoir mieux répliquer face à la Napoléonnienne), mettre de l'ordre dans sa vie et même parvenir à se rapprocher de son père. Et bien sûr (on attend que ça), tomber sous le charme de la Napoléonnienne. Et c'est réciproque. Ils se cherchent, se titillent et on se régale.
Et nous, en tant que lecteurs sadiques, on jubile de les voir se croiser dans la vraie vie sans savoir qui ils sont vraiment alors que nous on sait tout. Alors, je vous préviens tout de suite que ce n'est pas du tout gnan-gnan ou cucul la praline, il y a un vrai juste milieu. C'est léger, sans tomber dans le superficiel, et parfois sérieux, mais sans jamais verser dans le pathos. Sans compter les situations et les répliques pleines d'humour qui parsèment tout le récit. Et ici, pas de discours moralisateurs et tout le bataclan.
Les seules choses qui m'ont gênée dans ce roman, c'est le fait que parfois, trop de temps passe entre les chapitres, du coup, j'avais quelques fois l'impression d'avoir loupé un épisode. Et le manque de description a fait que je suis bien incapable de donner une tête à Benjamin (et ça m'embête pas mal). Et puis la fin. le livre se finit vraiment trop vite. C'est frustrant, voire un peu trop.
En conclusion, j'ai passé un très agréable moment avec cette lecture. C'est drôle, frais, réaliste et sans prises de tête. Je le recommande !
Lien : http://lesvictimesdekelith.b..
