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Critique de gill


C'est sa postface, écrite par Claude Farrère, qui m'a attiré vers ce livre.
Ce roman, nous dit-il, n'est pas inachevé mais plutôt mutilé.
Son dernier fragment, inexplicablement perdu, sera-t-il un jour rendu à la littérature ?
Claude Farrère dit de ce livre qu'il est l'oeuvre capitale de Pierre Louÿs.
Il dit encore de "psyché" que c'est "le roman éternel de tous les héros que leur destin a inopinément jetés entre un rêve et la vie".
Il ne m'en fallait pas plus pour me jeter dans ce livre ...
Dans le vieux Ménilmontant, Aimery Jouvelle rencontre madame Vanetty.
Elle est venue y faire l'aumône à ses pauvres de quelques pièces blanches là où il laisse, sous les soupentes, des billets bleus.
Elle est psyché dont il amoureux depuis deux ans.
Il est l'inconnu qui prétend l'aimer ...
Je pensais ici découvrir quelque oeuvre de délicate poésie en prose.
Malheureusement, je n'ai fait que m'engluer dans quelque chose d'indéfinissablement désagréable.
Claude Farrère, dans sa postface, s'était laissé emporté par son affection pour Pierre Louÿs.
Les deux amants sont en réalité à la peine de le devenir.
Le livre n'est tissé que d'une poésie surannée, d'un romantisme usé, d'une émotion exagérée, d'une sensualité artificielle et d'un érotisme poussant jusqu'à la vulgarité.
La carte du tendre s'était déchirée sous la plume de Pierre Louÿs ...
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