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Critique de davidomi


Le problème de base de la littérature pornographique, c'est qu'elle est circonscrite à 3 orifices. Toute oeuvre de ce registre se doit donc, pour avoir un quelconque intérêt, de faire appel ou au talent, à l'imagination, ou à la créativité de l'auteur.

Je suis étonné que si peu de contributeurs relèvent le côté humoristique de l'ouvrage, seul réel intérêt ici...
Bon, ne nous y trompons pas : nous sommes bien dans un roman (un roman catalogue de fantasmes et non comme voudrait nous le faire croire l'auteur un récit vécu) pornographique. Et quelque peu soporifique, n'ayons pas peur de l'avouer, tant il y a redondance dans les scènes : on y encule un peu trop ; recourt trop systématique quand un auteur manque d'imagination pour dire le sexe (cela viendrait du fait que, à part la plus jeune, chacune de ces donzelles serait rétive au fait d'être pénétrée côté vagin ; ici point de vue purement masculin en fait)
Mais l'idée première de l'auteur ici (qui s'amuse pleinement) est de choquer et non de faire un ouvrage pour les afficionados de la discipline (et visiblement au vingt et unième siècle on trouve encore des gens pour être choqués pour pas grand chose : il me semble pourtant que les choses sont bien claires, on n'arrive pas ici par hasard) ; des trois filles de la mère (toutes prostituées) c'est la plus jeune la plus créative, celle qui met le plus d'ardeur à son travail, jusqu'au cabotinage assumé et la seule à pratiquer couramment la pénétration par ses trois orifices (le fait qu'elle ait dix ans participe sans doute de cette volonté de choquer et de ce que certains le soient)
C'est le personnage le plus intéressant des trois filles (l'une est une ado, l'autre une jeune adulte). C'est en elle que Louÿs à placé tout son humour. La mère dit d'elle que d'elles toutes elle est la seule vraie putain.
Ce que je veux bien admettre de choquant, c'est que ce soit elle qui prend le plus de plaisir au sexe, la plus intrépide, enjouée : elle baise comme une enfant jouerait ! (fantasme pédophile oh ! combien) Très certainement là est-on au delà de ce simple plaisir de choquer mais dans des goûts bien assumés.
Si on ajoute à ça toutes les scènes où sont racontées les enfances de chaque filles, à quel âge elles ont commencé à sucer, à se faire sodomiser (toujours du point de vu de l'auteur mâle et non de ce ces fillettes ont bien pu ressentir) on en arrive à un ouvrage fait par un monsieur pour des messieurs, avec une certaine tendance pour le fruit très mûr.
On a de mon point de vue fait bien mieux s'agissant de pornographie. Si cela avait été une rédaction de cinquième, certainement que le professeur aurait écrit dans la marge en rouge : ça manque bougrement d'originalité tout ça !
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