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Critique de Nastasia-B
Voici un carnet de voyage comme je les aime : sympathique, distrayant, instructif, coloré, dépaysant, pas pédant, pas intellectuel. Rien que du factuel et des impressions, le tout agrémenté de dessins et d'une petite note d'humour.
Sebastian Lörscher, un jeune illustrateur allemand nous raconte sans chichi son expérience d'un mois à Bangalore fin 2011. Il nous y raconte une ville en pleine mutation, en pleine effervescence, qui a plus que doublé sa population en quinze ans par les sortilèges de la fée informatique.
Il nous y raconte une Inde qui se cherche un peu, entre modernité et tradition, avec parfois des grands écarts assez incroyables qui frisent la schizophrénie. Il nous raconte également un positivisme typiquement indien, une foi en l'avenir alors même qu'on est un pauvre parmi les pauvres.
Une succession de portraits, pas très fouillés, mais avec la tranche de vie que l'illustrateur a vécu avec eux, sans chercher le spectaculaire. C'est finalement très journalistique, dans le bon sens du terme.
L'auteur nous présente certains de ses dessins originaux, tous réalisés en noir et blanc dans un carnet grand format qu'il a trimbalé partout à Bangalore. Mais ce qui caractérise surtout l'ouvrage, ce sont les planches très colorées au style volontairement naïf mais très maîtrisé, réalisées au crayon de couleur ou au pastel (ça il faudrait demander à quelqu'un qui s'y connaît mieux que moi), qui restituent bien l'atmosphère multicolore, foisonnante, presque bruyante. On imagine bien les coups de klaxon et les gens slalomant en mobylette en vous faisant des queues de poisson au milieu d'un trafic automobile à devenir dingue.
En somme, une expérience un peu à la façon d'un Guy Delisle, que je recommande très sincèrement à quiconque s'intéresse à l'Inde d'aujourd'hui ou aux carnets de voyage graphiques. Mais ce n'est bien évidemment qu'un avis. Si d'aventure il ne vous convient pas, vous pourrez lui tirer dessus et ça fera BANG alors… c'est-à-dire, pas grand-chose.
Sebastian Lörscher, un jeune illustrateur allemand nous raconte sans chichi son expérience d'un mois à Bangalore fin 2011. Il nous y raconte une ville en pleine mutation, en pleine effervescence, qui a plus que doublé sa population en quinze ans par les sortilèges de la fée informatique.
Il nous y raconte une Inde qui se cherche un peu, entre modernité et tradition, avec parfois des grands écarts assez incroyables qui frisent la schizophrénie. Il nous raconte également un positivisme typiquement indien, une foi en l'avenir alors même qu'on est un pauvre parmi les pauvres.
Une succession de portraits, pas très fouillés, mais avec la tranche de vie que l'illustrateur a vécu avec eux, sans chercher le spectaculaire. C'est finalement très journalistique, dans le bon sens du terme.
L'auteur nous présente certains de ses dessins originaux, tous réalisés en noir et blanc dans un carnet grand format qu'il a trimbalé partout à Bangalore. Mais ce qui caractérise surtout l'ouvrage, ce sont les planches très colorées au style volontairement naïf mais très maîtrisé, réalisées au crayon de couleur ou au pastel (ça il faudrait demander à quelqu'un qui s'y connaît mieux que moi), qui restituent bien l'atmosphère multicolore, foisonnante, presque bruyante. On imagine bien les coups de klaxon et les gens slalomant en mobylette en vous faisant des queues de poisson au milieu d'un trafic automobile à devenir dingue.
En somme, une expérience un peu à la façon d'un Guy Delisle, que je recommande très sincèrement à quiconque s'intéresse à l'Inde d'aujourd'hui ou aux carnets de voyage graphiques. Mais ce n'est bien évidemment qu'un avis. Si d'aventure il ne vous convient pas, vous pourrez lui tirer dessus et ça fera BANG alors… c'est-à-dire, pas grand-chose.
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