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Critique de JuneRevels
Le roman de Morgane Luc ouvre sur deux univers : l'un cyberpunk dans un futur Japon et un univers numérique pixélisé mais aussi dangereux si ce n'est plus.
À travers Frontière Numérique, j'ai eu du mal à imaginer les deux univers, pas assez détaillés à mon goût pour imaginer les bâtiments délabrées, la cohue de la foule... Tu mentionnes le métro aérien que j'aurais adoré prendre mais ce n'est que succinct, je n'ai pas l'impression de voyager dans les méandres du monde cyberpunk. de plus, l'univers numérique est très proche de Code Lyoko, ce qui m'a empêché de me détacher de cette image pour imaginer mon propre univers. Niveau personnages, des fois je trouvais ça dur de se sentir proche d'eux, ils ne se démarquent pas beaucoup - les dialogues ne permettent pas de voir une particularité de langage. Je pensais aussi voyager à travers eux, ce qui est possible à travers leur passé mais en ce qui concerne d'autres évènements, ils sont décrits trop rapidement. Par exemple avec la fête de la lumière, voir l'échange entre les deux personnages aurait été intriguant pour voir l'évolution de leurs relations dans leur façon d'échanger.
L'histoire manque de quêtes et de personnages secondaires qui lient les personnages principaux à une vie plus complexe que juste tournée autour de KRONOS. On dirait presque que leur vie s'est arrêtée dès sa découverte alors que montrer leurs interactions avec de tierces personnes pourrait aider à comprendre les traits de chacun.
Enfin, l'utilisation trop fréquente des "et" casse le rythme de lecture alors qu'il serait possible d'enrichir les phrases en utilisant d'autres connecteurs.
Pour ce qui est du positif: j'ai quand même réussi à bien m'identifier à Mika à la fin, à son travail acharné au point de ne plus écouter ses besoins. Elle était très convaincante. de même pour les émotions des personnages, j'ai vraiment bien imaginé et ressentit quand étaient décrit la peur ou la douleur qui se faisaient sentir dans leur corps. le point LGBTQ+ souligné par l'auteure mérite aussi son lot de compliments car il touche à divers sujets encore incompris ou mal exprimés.
Malgré les quelques points qui me dérangeaient dans ma lecture, le roman se lisait bien, j'avançais assez vite dans les pages sans buter sur chaque phrase.
Sachant qu'il s'agit d'un premier roman, auto-édité, le travail de mise en page, de promotion, de correction est indéniable et il faut le saluer.
De plus, bosser avec cinq personnages d'un coup pour un premier roman est un énorme challenge. Il faut des histoires, des personnalités, des challenges différents et ça demande encore plus de recherches et de travail. Ainsi, j'en tire un certain potentiel et ça promet quelque chose de meilleur pour la suite. Je ne pense pas me tromper en disant qu'une suite s'annonce et ce sera l'occasion de traiter de sujets d'autant plus complexes.
À travers Frontière Numérique, j'ai eu du mal à imaginer les deux univers, pas assez détaillés à mon goût pour imaginer les bâtiments délabrées, la cohue de la foule... Tu mentionnes le métro aérien que j'aurais adoré prendre mais ce n'est que succinct, je n'ai pas l'impression de voyager dans les méandres du monde cyberpunk. de plus, l'univers numérique est très proche de Code Lyoko, ce qui m'a empêché de me détacher de cette image pour imaginer mon propre univers. Niveau personnages, des fois je trouvais ça dur de se sentir proche d'eux, ils ne se démarquent pas beaucoup - les dialogues ne permettent pas de voir une particularité de langage. Je pensais aussi voyager à travers eux, ce qui est possible à travers leur passé mais en ce qui concerne d'autres évènements, ils sont décrits trop rapidement. Par exemple avec la fête de la lumière, voir l'échange entre les deux personnages aurait été intriguant pour voir l'évolution de leurs relations dans leur façon d'échanger.
L'histoire manque de quêtes et de personnages secondaires qui lient les personnages principaux à une vie plus complexe que juste tournée autour de KRONOS. On dirait presque que leur vie s'est arrêtée dès sa découverte alors que montrer leurs interactions avec de tierces personnes pourrait aider à comprendre les traits de chacun.
Enfin, l'utilisation trop fréquente des "et" casse le rythme de lecture alors qu'il serait possible d'enrichir les phrases en utilisant d'autres connecteurs.
Pour ce qui est du positif: j'ai quand même réussi à bien m'identifier à Mika à la fin, à son travail acharné au point de ne plus écouter ses besoins. Elle était très convaincante. de même pour les émotions des personnages, j'ai vraiment bien imaginé et ressentit quand étaient décrit la peur ou la douleur qui se faisaient sentir dans leur corps. le point LGBTQ+ souligné par l'auteure mérite aussi son lot de compliments car il touche à divers sujets encore incompris ou mal exprimés.
Malgré les quelques points qui me dérangeaient dans ma lecture, le roman se lisait bien, j'avançais assez vite dans les pages sans buter sur chaque phrase.
Sachant qu'il s'agit d'un premier roman, auto-édité, le travail de mise en page, de promotion, de correction est indéniable et il faut le saluer.
De plus, bosser avec cinq personnages d'un coup pour un premier roman est un énorme challenge. Il faut des histoires, des personnalités, des challenges différents et ça demande encore plus de recherches et de travail. Ainsi, j'en tire un certain potentiel et ça promet quelque chose de meilleur pour la suite. Je ne pense pas me tromper en disant qu'une suite s'annonce et ce sera l'occasion de traiter de sujets d'autant plus complexes.
