Ce livre n'était à priori pas fait pour moi, peu porté sur la poésie, vite perdu quand il s'agit de philosophie, et plutôt athée. Un peu inquiet au début de l'ombre de St Augustin et
Freud, j'ai finalement décidé de me laisser porter, sans me soucier des références, et bien m'en a pris car le texte se suffit à lui même. L'auteur déroule avec beaucoup de sincérité son cheminement personnel sans autre prosélytisme que l'exposé de sa propre façon de combler sans religiosité le vide inexplicable. La mise à nu est touchante et l'invitation à
baisser la garde séduisante, même si ce vide cache autre chose que L'UN, tout aussi infini mais vide, ou plein à ras bord d'une infinité de mondes. Avec l'âge, la pression extérieure diminue, relativisant, du moins en ce qui me concerne, bien des pseudos convictions. L'abandon final me plait bien. Félicitations Patrick pour la prouesse d'aborder un sujet aussi difficile de façon aussi simple et naturelle. C'est une belle contribution à la réflexion de chacun.
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