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Tout d'abord, même si c'est un chouïa superficiel (bon, avouons le un peu beaucoup) mais la couverture est absolument magnifique. Ça ne rend peut être pas trop sur l'image, mais elle est absolument divine ! Pleine de dorures argentées et rouges, elle fait écho au titre par le fond noir pour la nuit, les dorures argentées pour les étoiles et celles rouges pour le sang, mais aussi à l'histoire où les lumières rouges ont une place très importante, si bien qu'elles déclenchent toute l'aventure d'Osa.
Ces lumières sont en effet un signe de la Déesse pour les prévenir d'un danger important, déclenchant toute une série d'action et ce dès le début du roman. Alors qu'on fait lentement la connaissance d'Osa et des autres personnages, l'histoire prend un rythme assez soutenu dès les premières lignes du récit. de ce fait, on est rapidement happés, cherchant à découvrir les causes de chaque petit détail, comme les relations familiales ou la cause de ce message mystérieux, sources de l'aventure de notre héroïne.
Malheureusement, cette excitation n'a pour moi duré qu'un temps, puisqu'une fois les objectifs biens mis en place et l'aventure lancée, le récit est trop vite retombé. Malgré l'omniprésence de la poésie au sein de la plume de l'auteure, l'histoire prend en son sein un coup de mou, bien que l'on découvre plus en profondeur l'univers et le décors qui entoure les personnages. Bien qu'on ne suit pas qu'Osa dans sa quête mais également son ami Ivar, qui l'assiste dans une certaine dimension et qui apporte beaucoup à l'univers. Osa, avec son voyage à travers l'ile nous fait parcourir de nombreux paysages alors qu'Ivar, nous montre plutôt le fonctionnement interne du village ainsi que l'état d'esprit des villageois face à cette catastrophe à venir.
Ces deux points de vue, qui selon moi ralentissait le récit, étaient alors parfaitement coordonnés pour nous donner un vaste aperçu de l'univers du roman tout en douceur, comme la création lente, parfois beaucoup trop d'un tableau. La description de l'univers ainsi petit à petit fait plaisir à notre imagination que n'a de cesse de compléter le tableau qui s'offre à nous, mais en se désintéressant quelque peu de l'histoire, élément pourtant essentiel, et ce jusqu'au tournant du grand final.
Pour être honnête avec vous, ce final m'a surprise par certains éléments, alors que d'autres étaient vraiment trop prévisibles. Mais je crois que le final aurait difficilement pu être mieux, je vois bien une ou deux choses, mais rien de bien méchant. L'histoire se termine sur une belle note, peut être un peu trop attendrissant selon moi. En revanche et c'est bien la seule fois ou je vais dire ça pour ce livre, mais ce moment est peut être un peu trop rapide : c'était vraiment quelque chose qui semblait insurmontable et compliqué à réaliser, mais au moment clef, en quelques pages, la chose était réglée et on passait à autre chose. Après peu être que si ce moment avait été plus long ça aurait été trop, mais la façon dont ça a été décrit me parait trop simple
Lien : https://lecturesdunedevoreus..
Critique de Ororia
Tout d'abord, même si c'est un chouïa superficiel (bon, avouons le un peu beaucoup) mais la couverture est absolument magnifique. Ça ne rend peut être pas trop sur l'image, mais elle est absolument divine ! Pleine de dorures argentées et rouges, elle fait écho au titre par le fond noir pour la nuit, les dorures argentées pour les étoiles et celles rouges pour le sang, mais aussi à l'histoire où les lumières rouges ont une place très importante, si bien qu'elles déclenchent toute l'aventure d'Osa.
Ces lumières sont en effet un signe de la Déesse pour les prévenir d'un danger important, déclenchant toute une série d'action et ce dès le début du roman. Alors qu'on fait lentement la connaissance d'Osa et des autres personnages, l'histoire prend un rythme assez soutenu dès les premières lignes du récit. de ce fait, on est rapidement happés, cherchant à découvrir les causes de chaque petit détail, comme les relations familiales ou la cause de ce message mystérieux, sources de l'aventure de notre héroïne.
Malheureusement, cette excitation n'a pour moi duré qu'un temps, puisqu'une fois les objectifs biens mis en place et l'aventure lancée, le récit est trop vite retombé. Malgré l'omniprésence de la poésie au sein de la plume de l'auteure, l'histoire prend en son sein un coup de mou, bien que l'on découvre plus en profondeur l'univers et le décors qui entoure les personnages. Bien qu'on ne suit pas qu'Osa dans sa quête mais également son ami Ivar, qui l'assiste dans une certaine dimension et qui apporte beaucoup à l'univers. Osa, avec son voyage à travers l'ile nous fait parcourir de nombreux paysages alors qu'Ivar, nous montre plutôt le fonctionnement interne du village ainsi que l'état d'esprit des villageois face à cette catastrophe à venir.
Ces deux points de vue, qui selon moi ralentissait le récit, étaient alors parfaitement coordonnés pour nous donner un vaste aperçu de l'univers du roman tout en douceur, comme la création lente, parfois beaucoup trop d'un tableau. La description de l'univers ainsi petit à petit fait plaisir à notre imagination que n'a de cesse de compléter le tableau qui s'offre à nous, mais en se désintéressant quelque peu de l'histoire, élément pourtant essentiel, et ce jusqu'au tournant du grand final.
Pour être honnête avec vous, ce final m'a surprise par certains éléments, alors que d'autres étaient vraiment trop prévisibles. Mais je crois que le final aurait difficilement pu être mieux, je vois bien une ou deux choses, mais rien de bien méchant. L'histoire se termine sur une belle note, peut être un peu trop attendrissant selon moi. En revanche et c'est bien la seule fois ou je vais dire ça pour ce livre, mais ce moment est peut être un peu trop rapide : c'était vraiment quelque chose qui semblait insurmontable et compliqué à réaliser, mais au moment clef, en quelques pages, la chose était réglée et on passait à autre chose. Après peu être que si ce moment avait été plus long ça aurait été trop, mais la façon dont ça a été décrit me parait trop simple
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