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Critique de Toscane57
Un charmant petit ouvrage de la RMN édité à l'occasion de l'exposition à l'abbaye de Port Royal des Champs du 10 avril au 7 juillet 2008, qui m'a fait découvrir cette peintre atypique, Mère Geneviève Gallois, (1888 – 1962).
Elle nous a laissé un nombre significatif d'oeuvres hélas trop méconnues du public.
Cette exposition était très discrète, presque confidentielle, pas d'encombrement, 3 ou 5 visiteurs, (dommage tout de même), du temps pour se poser sur chaque oeuvre qui croyez-moi méritait la visite.
D'une part pour visiter le site de Port Royal, berceau de la pensée Janséniste, lieu de résistance au pouvoir royal que le tyrannique Louis XIV n'aura de cesse de combattre dès 1661. Face à cette opposition pacifique, il fera disperser les religieuses en 1709 et raser leur abbaye en 1711. Rien que cela ! Il échouera malgré tout car il restera un symbole de « résistance au pouvoir royal au sein des Parlements ».
D'autre part pour contempler et apprécier les tableaux de cette Bénédictine singulière, dont les oeuvres sont d'un format d'une feuille A4 car faute de moyen elle utilisait les pages d'un registre de comptabilité enduit à la colle teinté à la craie. L'anecdote pour son originalité, mérite d'être signalée.
Je n'aurais jamais soupçonné autant d'humour dans les dessins d'une religieuse, toutefois avant d'entrer dans les ordres elle était une caricaturiste incisive !
Je garde un souvenir délicieux de cette exposition où je m'étais rendue seule, situation propice à la méditation contemplative.
J'ai pu me procurer bien plus tard, pendant le confinement le très grand livre « Mère Geneviève Gallois, Bénédictine, peintre, graveur, verrier » à la librairie ancienne de Cluny en Bourgogne, on y trouve des pépites à des prix raisonnables.
Elle nous a laissé un nombre significatif d'oeuvres hélas trop méconnues du public.
Cette exposition était très discrète, presque confidentielle, pas d'encombrement, 3 ou 5 visiteurs, (dommage tout de même), du temps pour se poser sur chaque oeuvre qui croyez-moi méritait la visite.
D'une part pour visiter le site de Port Royal, berceau de la pensée Janséniste, lieu de résistance au pouvoir royal que le tyrannique Louis XIV n'aura de cesse de combattre dès 1661. Face à cette opposition pacifique, il fera disperser les religieuses en 1709 et raser leur abbaye en 1711. Rien que cela ! Il échouera malgré tout car il restera un symbole de « résistance au pouvoir royal au sein des Parlements ».
D'autre part pour contempler et apprécier les tableaux de cette Bénédictine singulière, dont les oeuvres sont d'un format d'une feuille A4 car faute de moyen elle utilisait les pages d'un registre de comptabilité enduit à la colle teinté à la craie. L'anecdote pour son originalité, mérite d'être signalée.
Je n'aurais jamais soupçonné autant d'humour dans les dessins d'une religieuse, toutefois avant d'entrer dans les ordres elle était une caricaturiste incisive !
Je garde un souvenir délicieux de cette exposition où je m'étais rendue seule, situation propice à la méditation contemplative.
J'ai pu me procurer bien plus tard, pendant le confinement le très grand livre « Mère Geneviève Gallois, Bénédictine, peintre, graveur, verrier » à la librairie ancienne de Cluny en Bourgogne, on y trouve des pépites à des prix raisonnables.
