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Critique de cicou45


Ouvrage reçu lors du dernier Masse Critique Non-fiction, je tiens comme il se doit à remercier tout d'abord Babelio ainsi que les éditions Pocket pour l'envoi de ce magnifique ouvrage.
N'étant d'ordinaire pas très porté sur les documentaires et ne lisant que très rarement des récits de voyage, je me suis cependant ici laissé envoûtée à la fois par l'écriture poétique de Bernard Lugaz et par les descriptions de ses expéditions dans ses "Ultimae Terrae".

Ici, notre explorateur écrivain se lance un pari fous : celui de se rendre au cours d'une année dans ces terres hostiles situées aux pôles nord et sud. Si tout comme lui son expédition dans l'archipel du Svalbard appartenant à la Norvège et situé à 80 ° de latitude Nord me laissa un peu sur ma fin, malgré ses rencontres humaines avec ses compagnons de routes et celles nouées avec son guide Patrick m'enthousiasmèrent, je m'attendais à un je ne sais quoi de plus. Peut-être est-ce parce que j'avais déjà lu des propos sur ce territoire qui me blasèrent un peu, je ne saurais le dire. En revanche, lorsqu'il explore les terres de l'Antarctique, où très peu d'hommes, excepté les scientifiques peuvent se rendre, alors là oui, je me suis vraiment évadée comme partie à l'exploration d'un autre univers, ne pouvant pas m'imaginer que de telles merveilles puissent exister sur notre planète, et encore moins, qu'elles fussent accessibles à l'homme, à une certaine élite certes mais à l'homme tout de même.

U récit qui vous entraînes aux antipodes en quelques centaines de pages, avec des descriptions à couper le souffle, à tel point que le lecteur semble souffrir lorsque c'est le cas en de pareilles températures ou de pareilles ascensions ô combien périlleuses en même temps que l'auteur. J'aurais beaucoup aimé que le lecteur insère plus de photos dans son ouvrage mais une malencontreuse aventure lui ayant fait perdre tout son matériel, le lecteur (moi en l'occurrence) lui pardonne aisément tant les mots qu'il utilise dans ses propos laisse au contraire bien plus de place à l'imagination du lecteur et je ne peux que me permettre de rêver même si je sais, qu'au contraire de lui, moi et nous lecteurs pour la grande majorité d'entre nous, n'aurons jamais l'occasion de nous rendre en de pareils endroits nous permettant ainsi, comme ce fut le cas pour l'auteur de "vivre ses rêves". A découvrir. En ce qui me concerne, je crois que je vais me pencher sérieusement sur les autres écrits de Bernard Lugaz tant je suis tombée amoureuse de sa plume !
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