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EAN : 9782266307789
240 pages
Pocket (20/02/2020)
3.6/5   5 notes
Résumé :
À 10 ans, il voulait marcher sur la lune. Mais faute de devenir cosmonaute, Bernard Lugaz s'est fait l'arpenteur, inlassable, de notre Terre. Les confins du monde ne sont-ils pas un peu lunaires ? Le Grand Nord, qu'il découvre fjord après fjord – expédition hostile sous un jour sans fin – lui donne l'envie d'un autre pôle. Direction Ushuaia, puis les glaciers bleutés de soleil, le passage d'un manchot, le dos majestueux d'une baleine... L'émerveillement est total. S... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ouvrage reçu lors du dernier Masse Critique Non-fiction, je tiens comme il se doit à remercier tout d'abord Babelio ainsi que les éditions Pocket pour l'envoi de ce magnifique ouvrage.
N'étant d'ordinaire pas très porté sur les documentaires et ne lisant que très rarement des récits de voyage, je me suis cependant ici laissé envoûtée à la fois par l'écriture poétique de Bernard Lugaz et par les descriptions de ses expéditions dans ses "Ultimae Terrae".

Ici, notre explorateur écrivain se lance un pari fous : celui de se rendre au cours d'une année dans ces terres hostiles situées aux pôles nord et sud. Si tout comme lui son expédition dans l'archipel du Svalbard appartenant à la Norvège et situé à 80 ° de latitude Nord me laissa un peu sur ma fin, malgré ses rencontres humaines avec ses compagnons de routes et celles nouées avec son guide Patrick m'enthousiasmèrent, je m'attendais à un je ne sais quoi de plus. Peut-être est-ce parce que j'avais déjà lu des propos sur ce territoire qui me blasèrent un peu, je ne saurais le dire. En revanche, lorsqu'il explore les terres de l'Antarctique, où très peu d'hommes, excepté les scientifiques peuvent se rendre, alors là oui, je me suis vraiment évadée comme partie à l'exploration d'un autre univers, ne pouvant pas m'imaginer que de telles merveilles puissent exister sur notre planète, et encore moins, qu'elles fussent accessibles à l'homme, à une certaine élite certes mais à l'homme tout de même.

U récit qui vous entraînes aux antipodes en quelques centaines de pages, avec des descriptions à couper le souffle, à tel point que le lecteur semble souffrir lorsque c'est le cas en de pareilles températures ou de pareilles ascensions ô combien périlleuses en même temps que l'auteur. J'aurais beaucoup aimé que le lecteur insère plus de photos dans son ouvrage mais une malencontreuse aventure lui ayant fait perdre tout son matériel, le lecteur (moi en l'occurrence) lui pardonne aisément tant les mots qu'il utilise dans ses propos laisse au contraire bien plus de place à l'imagination du lecteur et je ne peux que me permettre de rêver même si je sais, qu'au contraire de lui, moi et nous lecteurs pour la grande majorité d'entre nous, n'aurons jamais l'occasion de nous rendre en de pareils endroits nous permettant ainsi, comme ce fut le cas pour l'auteur de "vivre ses rêves". A découvrir. En ce qui me concerne, je crois que je vais me pencher sérieusement sur les autres écrits de Bernard Lugaz tant je suis tombée amoureuse de sa plume !
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Babelio ce mois-ci m'a entraîné dans les glaces du nord et celles du sud. Mais alors très nord et très sud. Bernard Lugaz, voyageur, nous livre son journal de bord de ses récentes aventures dans l'archipel norvégien du Svalbard (souvent réduit à l'île principale Spitzberg) et du côté de la Péninsule Antarctique. L'invitation est sympathique et l'auteur essaie au mieux de faire partager sa passion pour les confins. Mais il faut bien reconnaître qu'à l'heure des images multipliées, pas toujours pour le mieux, on peut avoir du mal à s'immerger dans l'écrit en ce qui concerne les récits de voyage.

L'intérêt, pour moi, dans Ultimae Terrae, réside dans le fait que Bernard Lugaz est un voyageur, je ne dirai pas lambda, mais qui emprunte les circuits classiques proposés par certaine agences. Certes les déplacements y sont un peu musclés mais on n'est pas dans la performance extrême, avec son petit côté un peu m'as-tu vu parfois. Cette modestie est de bon aloi et n'empêche pas les mérites de l'auteur car l'histoire reste physique. J'ai bien aimé aussi la dualité, cette réconciliation par dessus les pôles (ou presque). le Svalbard, cet ensemble d'îles septentrionales, apparait sombre, hostile et angoissant, évoquant désarroi et désolation. Une certaine fascination aussi.

Toute aussi attractive s'avère la Péninsule Antarctique à laquelle Bernard Lugaz octroie un vocabulaire différent. Vierge, majestueux, lumineux, enthousiasme, ravissement. Les icebergs sont les vraies stars du récit austral de Bernard Lugaz. Fantasmagoriques et très concrets, protéiformes, multiplicité des teintes et des blancs et des bleus. L'écrivain-voyageur montre bien la féérie mais aussi le danger de ces contrées in extremis. Bien sûr un film, surtout avec les moyens actuels, serait probablement plus parlant. Mais j'estime bien ce récit modeste car Bernard Lugaz s'inscrit dans le voyage (relativement) ordinaire et nous épargne les parfois un peu égotiques propos des champions du toujours plus loin, plus froid, plus haut... Avec lui on un peu l'impression de faire partie de la croisière.
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En ce lieu de confinement, quoi de mieux que d'ouvrir un livre documentaire et ça tombe bien " ultimae terrae" est le roman qu'il faut.
Bernard Lugaz est un explorateur ; il tente de découvrir les terres hostiles du pôle Nord au Sud. Il y rencontre avec son équipe des lieux enneigés où l'infini est sidéral et spectaculaire.
Les couleurs chatoyantes des paysages ont permis de m'évader et de me projeter dans cet univers.
Le récit est empreint de poésie et de douceur. le style est remarquable. Les terres antarctiques sont au premier plan.
A la lecture de ce récit, tu te sens bien ; j'ai voyagé grâce à ce roman documentaire parfois c'était périlleux car l'auteur a perdu une partie de son matériel mais le danger ne l a pas freiné pour autant. Sa soif d'aventure a été plus forte.
Merci à lui pour ce voyage inoubliable qui a su me divertir du monde actuel.
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Dans Ultimae Terrae, Bernard Lugaz raconte ses deux expériences de voyages vers les terres polaires, au Svalbard, pour le nord et sur la péninsule antarctique, pour le sud.
Les détails abondent et l'auteur sait nous faire part de ses sensations. On s'imagine face aux glaciers, à la rencontres des manchots, rennes et autres phoques. C'est un récit qui ravira les amateurs des régions froides, même si les détails sont parfois un peu trop poussés. de façon toute personnelle, ayant aussi eu la chance de séjourner au Svalbard, je trouve sa critique de cette terre magique, un peu féroce.

Lien : http://www.polardesglaces.com/
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"Partout ailleurs sur notre planète, même dans ces lieux les plus reculés que j'appelais les bouts du monde, il y avait toujours eu des routes, des pistes, des sentiers qui menaient quelque part et où j'avais pu rencontrer l'Autre. Je réalisai ce que pouvaient être ces autres mondes de notre système solaire et d'au(delà. Combien la vie sur une autre planète devait être terrifiante !"
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"Partir dans l'infini sidéral m'attirait réellement, mais je savais que cela resterait une pure utopie. Cette nuit-là, alors qu'in timide soleil faisait briller les flots aux couleurs d'acier passé au feu, tandis que nous approchions lentement de minuit, je réalisai pour la première fois la solitude extrême de l'homme dans pareil environnement."
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"Aucun de nous n'avait imaginé marcher un jour sur la banquise, mais telle était la volonté de la dame ; nous devions prendre conscience de son aspect troublant, dangereux et perfide."
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Comme chef d’expédition, donnez–moi Scott. Pour un raid rapide et efficace, Amundsen… Mais quand l’adversité vous entoure et que vous ne voyez pas d’issue, agenouillez–vous et priez que l’on vous envoie Shackleton.

Raymond Priestley
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