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Critique de Arimbo
La période de confinement que nous vivons depuis la mi-mars 2020 à au moins eu le mérite de me permettre de lire, pas à pas, à toutes petites doses, cet ouvrage ardu, mais absolument passionnant, abondamment et merveilleusement illustré, et de comprendre un peu mieux toute la complexité de l'Univers. Notamment il y a un exposé exhaustif et extraordinaire des connaissances (en 2006) sur les trous noirs, des mini-trous noirs qui apparurent très probablement dans L Univers primordial et qui "s'évaporent", aux trous noirs géants. J'ai aussi découvert d'autres composantes fascinantes de l'Univers dont je ne savais rien: naines blanches, étoiles à neutrons. le livre donne aussi un aperçu sur les derniers développements, en 2006 des nouvelles théories d'organisation de la matière: théorie des boucles et théorie des cordes. Enfin, il m'a permis d'avoir à nouveau, et ce n'est pas de trop pour le béotien que je suis, des explications remarquables des théories de la relativité restreinte et de la relativité générale, de l'expansion de l'univers depuis le big-bang. J'ai énormément apprécié ce livre qui prouve que l'on peut faire de la vulgarisation (je n'aime pas beaucoup ce mot à la consonance péjorative) tout en étant exigeant, en "vous prenant par la main", en expliquant la démarche expérimentale qui mène aux faits, en montrant aussi comment le scientifique peut tâtonner et se tromper, le tout agrémenté d'anecdotes savoureuses sur les circonstances des découvertes, voire sur le (parfois mauvais) caractère des chercheurs. C'est un ouvrage qui se mérite, mais aussi qui donne envie de savoir où l'on est est en 2020, au delà de la découverte en 2015 des premières ondes gravitationnelles. Enfin, il faut dire que l'on est souvent saisi de vertige par l'énormité des valeurs de masse et d'énergie de tous ces monstres de l'Univers, aussi bien que celles dans l'autre sens, de l'incroyable petitesse du monde quantique.
