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Critique de Parcequecmoi78
L'histoire merveilleuse de Doris à travers des noms, ceux des personnes qui ont le plus compter pour elle, qu'elle garde dans un petit carnet rouge depuis plus de 80 ans, des noms barrés avec la mention « DECEDE » écrite à côté. Doris nous fait revivre sa longue vie grâce aux souvenirs de ces personnes, son père, sa soeur, la femme pour qui elle a travaillé dès l'âge de 13 ans et qui va l'emmener à Paris, celle qui lui a appris l'anglais sur le bateau qui l'emmenait aux Etats-Unis, son meilleur ami homosexuel, les couturiers qui l'ont embauchée comme mannequin, son amie mannequin, l'amour de sa vie rencontré à Paris, son beau-frère, le marin qui l'a violé pendant la traversée de son retour en Europe, sa petite nièce.
On traverse également divers pays et continents, de Stockholm à Paris, de New York à Londres. Des années dures, des moments joyeux, des regrets, un amour perdu, de vraies amitiés, de faux amis malfaisants. Presque un siècle entier se déroule sous nos yeux, une vie qui se termine sur un lit d'hôpital à Stockholm.
Doris raconte sa vie pour la faire lire à Jenny, pour ne pas oublier. Elle écrit sur son ordinateur pour laisser les traces de tous ces morts qui ont été si importants pour elle, avec en fil rouge Allan Smith, jeune homme rencontré à Paris dont elle tombe éperdument amoureuse, avant la seconde guerre mondiale, mais qui va partir. Elle ne cessera jamais de penser à lui ni de l'aimer.
Un vrai feel-good book comme disent les américains, avec une fin attendue, certes, mais qui fait du bien. Un immense plaisir de lecture. On a envie de savoir la suite, de connaître d'autres noms, d'autres morceaux choisis de la vie de Doris, personnage attachant inoubliable. Grâce à une écriture fluide, simple, concentrée mais précise, on passe un bon moment, et cela nous fait du bien par les temps qui courent. Un genre littéraire qui évite toute mièvrerie pour laisser la place à une vraie réflexion sur la nature humaine, l'espoir de s'en sortir, notre capacité à rebondir, à croire envers et contre tous en nos rêves.
On traverse également divers pays et continents, de Stockholm à Paris, de New York à Londres. Des années dures, des moments joyeux, des regrets, un amour perdu, de vraies amitiés, de faux amis malfaisants. Presque un siècle entier se déroule sous nos yeux, une vie qui se termine sur un lit d'hôpital à Stockholm.
Doris raconte sa vie pour la faire lire à Jenny, pour ne pas oublier. Elle écrit sur son ordinateur pour laisser les traces de tous ces morts qui ont été si importants pour elle, avec en fil rouge Allan Smith, jeune homme rencontré à Paris dont elle tombe éperdument amoureuse, avant la seconde guerre mondiale, mais qui va partir. Elle ne cessera jamais de penser à lui ni de l'aimer.
Un vrai feel-good book comme disent les américains, avec une fin attendue, certes, mais qui fait du bien. Un immense plaisir de lecture. On a envie de savoir la suite, de connaître d'autres noms, d'autres morceaux choisis de la vie de Doris, personnage attachant inoubliable. Grâce à une écriture fluide, simple, concentrée mais précise, on passe un bon moment, et cela nous fait du bien par les temps qui courent. Un genre littéraire qui évite toute mièvrerie pour laisser la place à une vraie réflexion sur la nature humaine, l'espoir de s'en sortir, notre capacité à rebondir, à croire envers et contre tous en nos rêves.
