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Critique de Apikrus


Les histoires de trois familles alternent : celle de William Savage en Angleterre en 1852, celle de George dans l'Ohio en 2007, et celle de Tao en Chine en 2098. Les abeilles constituent leur point commun : elles brillent par leur présence en 1852, commencent à mourir en 2007, et ont disparu en 2098.

William Savage concilie difficilement la gérance de son magasin de graines, son rôle de père de famille, et la recherche scientifique. La profonde dépression qu'il traverse rend les choses encore plus compliquées pour lui et pour sa famille. Sa passion pour l'apiculture saura-t-elle réveiller sa joie de vivre ?
En 2007, l'apiculteur George rêve de céder son exploitation à son fils unique. C'est compter sans le souhait du jeune homme de vivre de sa plume, et sans le syndrome d'effondrement des colonies (Colony Collapse Disorder en anglais, ou CDD). Il s'agit d'un phénomène de mortalité anormale et récurrent de colonies d'abeilles domestiques, apparu en Europe à la fin des années 1980, puis aux Etats-Unis à partir de fin 2006.
En 2098, en Chine, Tao travaille dans un verger. Outillée d'un petit pinceau, elle pollinise des fleurs manuellement, remplaçant des insectes disparus depuis des décennies.

Mon intérêt à cette lecture a cru au fur et à mesure que je l'avançais, et que des liens entre ces trois histoires se formaient. Les personnages principaux et leurs profils psychologiques sont très crédibles, avec une analyse fine des relations familiales. Les abeilles occupent une place importante, et leur biologie est mise en évidence, avec les découvertes les concernant. L'état du monde en 2098 présenté ici n'est pas enviable mais le récit s'achève par une touche finale d'espoir (dernier mot du roman).

Merci à L. ! 🙂
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