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Critique de jadeau
Ce document est construit à partir de témoignages des travailleurs de la terre, hommes et femmes réunis. Leurs réflexions sont toutes précieuses et pertinentes, car le « bon sens paysan » vient de l'observation puis de l'anticipation et de l'action en rapport étroit avec les aléas climatiques. C'est en échangeant leurs constats que ces gens souvent prudents et solidaires pourront affronter le « dérèglement ». du moins, ils seront mieux armés, sans pour autant gagner la guerre. Est-ce étonnant que le syndicat majoritaire ne s'associe pas à ces « lanceurs d'alerte » ? Ses membres ont sans doute des choses à se reprocher… ne serait-ce que la gestion de l'eau d'irrigation, sujet très sensible à l'automne prochain en Poitou-Charentes.
Un exemple simple : en été, une prairie artificielle, avec trois plantes mélangées, (luzerne, trèfle, dactyle ou fétuque) retient mieux l'eau de pluie orageuse que la prairie naturelle. En plus les rendements sont bons, sans apport chimique et en attirant les insectes pollinisateurs. L'éleveur qui a compris la complexité du cycle de l'eau, profite des précieuses gouttes. Il pourra rajouter en accord avec ses partenaires, qu'en école d'agriculture, durant les « trente glorieuses » il n'a appris que les méthodes de productivisme et les noms des engrais chimiques.
Enfin, essayons de faire réagir nos dirigeants politiques avec deux questions simples :
Pourquoi irriguer ce qu'on exporte aux antipodes, et quel avenir à cette action ? Consommer deux à trois litres de pétrole pour produire un litre de bio-carburant, (en produisant des quantités considérables de maïs) n'est-ce pas penser une forme d'énergie aberrante et subventionnée outrageusement ? alors quel avenir à cette action ?
Merci à Gilles Luneau d'éclairer notre conscience, et d'afficher le bon sens de ces paysans qui assument leur fierté en gardant la tête haute.
Un exemple simple : en été, une prairie artificielle, avec trois plantes mélangées, (luzerne, trèfle, dactyle ou fétuque) retient mieux l'eau de pluie orageuse que la prairie naturelle. En plus les rendements sont bons, sans apport chimique et en attirant les insectes pollinisateurs. L'éleveur qui a compris la complexité du cycle de l'eau, profite des précieuses gouttes. Il pourra rajouter en accord avec ses partenaires, qu'en école d'agriculture, durant les « trente glorieuses » il n'a appris que les méthodes de productivisme et les noms des engrais chimiques.
Enfin, essayons de faire réagir nos dirigeants politiques avec deux questions simples :
Pourquoi irriguer ce qu'on exporte aux antipodes, et quel avenir à cette action ? Consommer deux à trois litres de pétrole pour produire un litre de bio-carburant, (en produisant des quantités considérables de maïs) n'est-ce pas penser une forme d'énergie aberrante et subventionnée outrageusement ? alors quel avenir à cette action ?
Merci à Gilles Luneau d'éclairer notre conscience, et d'afficher le bon sens de ces paysans qui assument leur fierté en gardant la tête haute.
