>
Critique de Tbilissi
Ouh là, les albums du loup en slip sont de plus en plus philosophiques ! Pour ma plus grande joie.
Il s'agit ici de réflexion sur le travail : pourquoi faut-il travailler ? Pour gagner des sous ? Faire comme tout le monde ? Être utile ? Être épanoui ? (c'est bien connu, « le travail ça épanouille »)
Question digne du bac philo, très intéressante et plus complexe qu'il n'y paraît.
En effet le loup en slip se fait arrêter par la brigade anti-loup car il est suspecté de vol. Il n'en fiche pas une, en tout cas ne travaille pas officiellement, donc où trouve-t-il les sous qu'il dépense allégrement ? Allez hop, au cachot !
La brigade mène l'enquête, or les deux acolytes (des blaireaux, ça ne s'invente pas !) découvrent que pour une feignasse le loup s'avère drôlement occupé : il aide un pêcheur, un docteur, accompagne les sorties scolaires… Alors que l'écureuil, patron de l'entreprise de chips de noisettes, veut verrouiller un système qui lui profite mais exploite des travailleurs loin d'être épanouis, pardon, « épanouillés ». Qui a raison dans ce cas ? le doute s'immisce et les certitudes sont remises en question.
Mais pas pour les spectateurs de Sophie, Pierrot et Mimile, qui prennent son message au pied de la lettre et empêchent Antoine de tondre sa haie, en « feignasses de retraités » dignes de ce nom. Ce traditionnel petit épilogue avec les personnages des « Vieux fourneaux » est toujours aussi savoureux.
Une nouvelle réussite de cette collection, délicieusement subversive, définitivement politico-socialo-philosophique tout en restant drôle, fraîche et totalement adaptée aux enfants.
Il s'agit ici de réflexion sur le travail : pourquoi faut-il travailler ? Pour gagner des sous ? Faire comme tout le monde ? Être utile ? Être épanoui ? (c'est bien connu, « le travail ça épanouille »)
Question digne du bac philo, très intéressante et plus complexe qu'il n'y paraît.
En effet le loup en slip se fait arrêter par la brigade anti-loup car il est suspecté de vol. Il n'en fiche pas une, en tout cas ne travaille pas officiellement, donc où trouve-t-il les sous qu'il dépense allégrement ? Allez hop, au cachot !
La brigade mène l'enquête, or les deux acolytes (des blaireaux, ça ne s'invente pas !) découvrent que pour une feignasse le loup s'avère drôlement occupé : il aide un pêcheur, un docteur, accompagne les sorties scolaires… Alors que l'écureuil, patron de l'entreprise de chips de noisettes, veut verrouiller un système qui lui profite mais exploite des travailleurs loin d'être épanouis, pardon, « épanouillés ». Qui a raison dans ce cas ? le doute s'immisce et les certitudes sont remises en question.
Mais pas pour les spectateurs de Sophie, Pierrot et Mimile, qui prennent son message au pied de la lettre et empêchent Antoine de tondre sa haie, en « feignasses de retraités » dignes de ce nom. Ce traditionnel petit épilogue avec les personnages des « Vieux fourneaux » est toujours aussi savoureux.
Une nouvelle réussite de cette collection, délicieusement subversive, définitivement politico-socialo-philosophique tout en restant drôle, fraîche et totalement adaptée aux enfants.
