AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de cecilestmartin



Paul, pour raisons professionnelles, s'installe à Los Angeles avec Katherine, sa femme. Venu de l'Est des Etats Unis, il est rapidement conquis par le climat, l'architecture, l'apparente décontraction des gens liée à la vague beatnik. Elle, en revanche, rejette un mode de vie qu'elle considère comme vulgaire et se coltine continuellement de douloureuses crises de sinusite. Alors qu'elle s'isole de tous, lui rencontre Cécile, une serveuse également artiste peintre, aux moeurs libérés avec laquelle il pense découvrir le bonheur, le vrai.
Parallèlement, nous suivons l'histoire d'un autre couple composé de Glory – une starlette – et du Docteur Iz Einsam, un psychiatre. Ils semblent pour le moins mal assorti, elle gravitant dans le milieu du cinéma, lui universitaire reconnu.
J'ai toujours lu avec beaucoup de plaisir les romans d'Alison Lurie, me sentant souvent comme chez moi dans les histoires et les climats qu'elle proposait. Ici, le charme n'a pas opéré. le style est très classique et on comprend assez rapidement les intentions de la romancière, il n'y a pas vraiment de surprises.
J'ai trouvé les personnages de Paul et Cécile carrément antipathiques – c'était sans doute l'intention de l'auteur - et il faut attendre la moitié du livre pour voir évoluer celui de Katherine qui, sans rien dévoiler, va finir par se révéler, s'affranchir de son milieu, s'extraire de son histoire et mettre du sens sur sa somatisation.
Le personnage central du livre est très certainement Los Angeles, les cinq parties du roman portent d'ailleurs le nom d'un des quartiers de la ville. le climat toujours estival, qui neutralise l'idée de saison, la sensation de chaleur étouffante, la végétation luxuriante et abondante, l'architecture qui donne « l'impression d'un décor planté à l'intention de quelque opéra comique fastueux » - tout semble faux, mensonger, en miroir des relations qui s'instaurent entre les gens. L'auteur montre cependant qu'il faut aller au-delà des apparences et c'est un peu le propos du livre.
Bref, j'ai fini le livre, consciencieusement, sans vraiment de plaisir. Pesant comme un jour d'été sans souffle de vent.
Commenter  J’apprécie          71



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}