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Critique de Bazart


L'année dernière j'avais eu l'occasion de rencontrer une brillante écrivaine suédoise auteur d'une tétralogie vraiment formidable autour d'un détective privé pas comme les autres, Kouplan, autoproclamé detectivé privé et sans papier iranien en Suède, bref un personnage profondément attachant et à des annèées lumières de l'archétype du détective viril et patriote que James Ellroy et tant d'autres ont façonné dans la littérature noire traditionnelle .

Au départ Kouplan n'était pas forcément parti pour être le héros d une 'série en 4 tomes mais l'autoportait une histoire très compliquée avec lui et que, si l'auteur voulais raconter son histoire dans le détail, il fallait donner des éléments de son passé au gré d'une saga de plusieurs volets.

Sara Lövestam, qui s'essaie pour la première fois au polar avec cette tétralogie Kouplan, a toujours aimé s'interesser aux laissés pour compte et aux marginaux de la société suédoise, et si "Ca ne coute rien de demander "possède une dimension policière que ne possédait pas ses trois premiers romans, ils sont également à la croisée des chemins entre roman noir et chronique sociale, et sont du coup dans le prolongement évident de ses oeuvres précédentes.

Au début de ce "ça ne coute rien de demander" , Kouplan, qui n'a plus travaillé depuis six mois et la précédente enquête- celle de chacun sa vérite- survit tant bien que mal, avant de trouver par hasard une potentielle nouvelle cliente, en la personne de Jenny une femme politique qui s'est faite escroquer par son amante et particulièrement avide de vengeance.

Comme dans le premier volet l'intrigue est moins importante que la façon qu'a Kouplan d'enquêter: adepte du système D, Kouplan doit faire preuve d'ingénoisité à la fois pour trouver le fin mot de l'histoire et pour ne pas se faire expulser.

Il n'est pas indispensable d'avoir lu le premier volet avant d'attaquer celui ci, mais le plaisir est bien plus grand pour découvrir le personnage dans son ensemble.

Comme dans " Chacun sa vérité", la plume de Lovestam accompagne avec ce qu'il faut d'empathie et une once de dérision bienvenue la destinée de ce héros de roman policier vraiment pas comme les autres.

Et comme le troisième volet, libre comme l'air sort dès le 21 mars en grand format chez Robert Laffont, soit une semaine avant le début de quais du polar, on n'a pas fini d'entendre parler de ce réjouissant ( anti) héros !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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