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Critique de deslivresetmaude
Il faut admettre que le titre est particulier, mais se justifie totalement à la lecture du livre de Renaud S. Lyautey. Première lecture de cet auteur, que je découvre avec La baignoire de Staline, je n'ai pas été déçue, j'ai même envie de lire son précédent livre.
Passé le titre, la couverture est elle aussi assez déroutante, et comme pour le titre tout se révèle à la lecture, je ne veux pas spoiler, je vous laisse découvrir à votre tour, cela fait partie du charme du livre, j'ai aimé découvrir l'histoire tout autant que le pourquoi du titre et de la couverture.
Petite surprise également avec les personnages, on commence avec Nougo Shenguelia, inspecteur à Tbilissi, allez-y essayer de prononcer sans bafouiller. On est donc en Géorgie, pas l'état des Etats-Unis d'Amérique, mais le petit pays du Caucase, pays indépendant à la suite de la sortie de l'Union Soviétique en 1991, enfin indépendant... et totalement libre...
Revenons à nos personnages, On commence donc avec notre inspecteur local, puis nous suivons René Turpin, diplomate attaché à l'ambassade française en Géorgie. A la lecture des premiers chapitres j'avais l'impression que le personnage principal était Shenguelia, les deux personnages se rencontrent, vont enquêter ensemble, chacun de leur côté et partager leurs infos en bonne entente, puis je découvre que dans le précédent livre Turpin était présent, finalement est-ce Turpin le personnage principal ? Pour ma part j'ai décidé qu'ils l'étaient tous les deux et que Turpin était un récurent dans les histoires de Renaud S. Lyautey.
En parlant d'histoire, le livre est très instructif, pas à la façon d'un cours, l'auteur arrive à distiller L Histoire et la culture du pays tout au long du livre, à travers chaque personnage qui a sa façon de vivre le pays, économiquement, culinairement, politiquement... J'ai beaucoup appris et même envie de gouter quelques plats géorgiens.
Je trouve que ces éléments renforcent la véracité de l'intrigue. Ce n'est pas un thriller qui va à cent à l'heure ni un roman noir, mais il se lit tout aussi vite. C'est d'autant plus surprenant que l'intrigue prend son temps, l'enquête va à son rythme, s'ajoute une lenteur administrative, une pesanteur propre aux intrigues d'espionnage. J'ai aimé cet univers et la découverte du pays via cette lecture. Découverte que j'aimerai rendre réelle.
Il a quelque temps j'ai lu Slava, après la chute, album de Pierre-Henri Gomont, je pense qu'il fera l'objet d'une future chronique. L'auteur nous plonge dans la Russie post URSS. J'ai eu la chance de croiser l'auteur lors d'une rencontre pour parler de son album, je me souviens qu'il a évoqué un ancien site gigantesque, un centre thermal, rempli d'hôtels, de sanatoriums, tout est à l'abandon, situé à Tskaltubo, celui-là je n'arrive pas à le prononcer. le bonheur pour tout adepte d'urbex. Eh bien cette ville abandonnée est en Géorgie et fait partie de l'intrigue de la baignoire de Staline, d'ailleurs celle-ci, la baignoire, ne se trouvait pas très loin, mais je n'en dis pas plus.
J'ai bien aimé que cette lecture fasse le lien avec des précédentes, un peu avec de bonnes raisons de mourir qui parle de l'Ukraine post indépendance et surtout Slava.
Je vous recommande chaudement ce livre. En plus d'être instructif, il est très agréable à lire.
Lien : https://deslivresetmaude.wor..
Passé le titre, la couverture est elle aussi assez déroutante, et comme pour le titre tout se révèle à la lecture, je ne veux pas spoiler, je vous laisse découvrir à votre tour, cela fait partie du charme du livre, j'ai aimé découvrir l'histoire tout autant que le pourquoi du titre et de la couverture.
Petite surprise également avec les personnages, on commence avec Nougo Shenguelia, inspecteur à Tbilissi, allez-y essayer de prononcer sans bafouiller. On est donc en Géorgie, pas l'état des Etats-Unis d'Amérique, mais le petit pays du Caucase, pays indépendant à la suite de la sortie de l'Union Soviétique en 1991, enfin indépendant... et totalement libre...
Revenons à nos personnages, On commence donc avec notre inspecteur local, puis nous suivons René Turpin, diplomate attaché à l'ambassade française en Géorgie. A la lecture des premiers chapitres j'avais l'impression que le personnage principal était Shenguelia, les deux personnages se rencontrent, vont enquêter ensemble, chacun de leur côté et partager leurs infos en bonne entente, puis je découvre que dans le précédent livre Turpin était présent, finalement est-ce Turpin le personnage principal ? Pour ma part j'ai décidé qu'ils l'étaient tous les deux et que Turpin était un récurent dans les histoires de Renaud S. Lyautey.
En parlant d'histoire, le livre est très instructif, pas à la façon d'un cours, l'auteur arrive à distiller L Histoire et la culture du pays tout au long du livre, à travers chaque personnage qui a sa façon de vivre le pays, économiquement, culinairement, politiquement... J'ai beaucoup appris et même envie de gouter quelques plats géorgiens.
Je trouve que ces éléments renforcent la véracité de l'intrigue. Ce n'est pas un thriller qui va à cent à l'heure ni un roman noir, mais il se lit tout aussi vite. C'est d'autant plus surprenant que l'intrigue prend son temps, l'enquête va à son rythme, s'ajoute une lenteur administrative, une pesanteur propre aux intrigues d'espionnage. J'ai aimé cet univers et la découverte du pays via cette lecture. Découverte que j'aimerai rendre réelle.
Il a quelque temps j'ai lu Slava, après la chute, album de Pierre-Henri Gomont, je pense qu'il fera l'objet d'une future chronique. L'auteur nous plonge dans la Russie post URSS. J'ai eu la chance de croiser l'auteur lors d'une rencontre pour parler de son album, je me souviens qu'il a évoqué un ancien site gigantesque, un centre thermal, rempli d'hôtels, de sanatoriums, tout est à l'abandon, situé à Tskaltubo, celui-là je n'arrive pas à le prononcer. le bonheur pour tout adepte d'urbex. Eh bien cette ville abandonnée est en Géorgie et fait partie de l'intrigue de la baignoire de Staline, d'ailleurs celle-ci, la baignoire, ne se trouvait pas très loin, mais je n'en dis pas plus.
J'ai bien aimé que cette lecture fasse le lien avec des précédentes, un peu avec de bonnes raisons de mourir qui parle de l'Ukraine post indépendance et surtout Slava.
Je vous recommande chaudement ce livre. En plus d'être instructif, il est très agréable à lire.
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