Toujours à la poursuite des clefs qui les mèneront sur la trace des Templiers, nos héros continuent de talonner de très très près le Comte de Huet et ses sbires. le périple s'avère long jusqu'en Italie donc quoi de mieux pour lutter contre la monotonie du voyage que de revêtir le masque de la Rose écarlate afin de secourir les opprimés au combien nombreux (en bon prince Guilhem ne peut qu'épauler Maud dans sa quête, par conséquent le nom de nos héros va s'étendre au-delà des frontières de la France).
Ainsi, leurs pas vont les conduire jusqu'à la cité lacustre : la belle Venise. Aidé par Fanelli, le cousin de Guilhem, notre duo va tout faire pour récupérer les clefs et empêcher le Comte d'assouvir ses plans ; ce dernier affreusement surpris de les revoir orchestrera le meurtre d'un homme d'affaire important afin de les mettre en déroute.
Qui dit Venise dit costumes et dans ce volume ça foisonne, entre les bals ou le thème est centré sur la Rose écarlate et le Renard, le carnaval qui bat son plein et le meilleur pour la fin : le travestissement de Maud et surtout de Wilhelm en courtisane afin de délivrer le capitaine de la Veuve Noire (j'ai nommé Ishta, la femme pirate au caractère bien trempé, elle seule leur permettra de quitter la ville avec sa flotte).
Démasqués par les gardes ils vont devoir fuir lors d'une course poursuite haletante et émouvante à souhait puisque durant celle-ci Guilhem (qui est classe et viril à l'extrême avec son uniforme dérobé aux gardes et sa chevelure détaché) va protéger Maud plusieurs fois au puéril de sa vie ce qui va provoquer l'inquiétude de l'héroïne lorsqu'elle pensera que celui-ci à trépassé (Maud commence à comprendre inconsciemment le fort attachement qu'elle éprouve pour le héros et la scène où elle le voit resurgir des flots et qu'elle se jette littéralement dans ses bras est attendrissante car elle ne se rend pas compte dans l'immédiat que son embrassade si spontanée est assez gênante).
La vie de pirate commence pour le plus grand plaisir de Maud, comme d'habitude Guilhem suit le mouvement. La petite scène de jalousie de Maud à la fin est mignonne comme tout et promet de sacrés rebondissements dans le prochain tome.
En bonus dans ce volume : les aventures tordantes du cochon écarlate. Ainsi que la petite allusion aux prémices du Renard : l'idée de ce héros masqué est née des jeux d'enfance de Guilhem et de Fanelli, c'est d'ailleurs ce dernier qui en est l'investigateur et non Guilhem qui n'a fait que la lui dérober.
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