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Critique de bdelhausse
Patricia Lyfoung, aux commandes du scénario et des dessins, nous livre une héroïne de cape et d'épée.
Vivant en province avec son père, forgeron, Maud aime la vie, elle la croque à pleine dents, du haut de ses 18 ans. Pleine d'enthousiasme, de vitalité, la fatalité s'abat sur elle lorsque son père est assassiné dans son atelier, le meurtrier voulant voler le carnet de voyages du père de Maud. Celle-ci, qui manie fort bien l'épée (fabriquée pour elle par son paternel), balafre le meurtrier. Apprenant ensuite que son grand-père est toujours en vie et habite Paris (d'où provenait le meurtrier de son père), Maud décide d'aller rejoindre son aïeul.
Hélas celui-ci est un vieil aigri qui envisage de la marier et se met en tête de donner à Maud des cours de maintien et d'étiquette afin de lui trouver un mari. Maud n'a d'autre idée que de trouver l'assassin de son père, marqué à vie.
Et en même temps, à Paris rode le Renard, sorte de bandit de grand chemin qui semble détrousser les riches pour redistribuer aux pauvres. de quoi fasciner Maud, qui rencontre le Renard les 4 pattes dans une auge à cochons... On a connu mieux comme rencontre. A moins qu'elle ne craque pour le beau Comte Guilhem de Landrey, jeune homme fortuné qui manie l'humour aussi bien que l'épée, dont il va donner des cours à Maud.
Elle ne risque pas de craquer pour le Baron de Huet qui ressemble trait pour trait à l'assassin de son père... la balafre en moins.
De son côté, afin de rencontrer le Renard à nouveau, Maud devient la Rose écarlate et parcours nuitamment la campagne à la recherche de bourgeois à détrousser.
Le décor est posé en un seul tome... et de fort belle manière.
Tous les rouages d'un roman de cape et d'épée sont effectivement là. Paricia Lyfoung mélange les ingrédients de manière fort adéquate, et la sauce prend. On passe un très bon moment. Pas de temps morts, des dialogues bien menés. Les personnages sont suffisamment aprofondis, rondement campés. Ce n'est pas foncièrement original, mais c'est bien foutu.
Côté dessin, c'est très bon également. On finira par savoir toute l'admiration que je porte aux scénaristes-dessinateurs, dont Patricia Lyfoung fait partie, surtout quand la combinaison est réussie. Les scènes de cape et d'épée requièrent un dessin dynamique, souple, fluide, et c'est bien ce que l'on a. Il y a un léger côté "manga" dans les visages qui ne me convainc pas, mais cela n'empêche pas de passer un bon moment. J'avais craint une BD "pour filles" à l'eau de rose, et on a quelque chose de vivant, rythmé et pour un large public.
Vivant en province avec son père, forgeron, Maud aime la vie, elle la croque à pleine dents, du haut de ses 18 ans. Pleine d'enthousiasme, de vitalité, la fatalité s'abat sur elle lorsque son père est assassiné dans son atelier, le meurtrier voulant voler le carnet de voyages du père de Maud. Celle-ci, qui manie fort bien l'épée (fabriquée pour elle par son paternel), balafre le meurtrier. Apprenant ensuite que son grand-père est toujours en vie et habite Paris (d'où provenait le meurtrier de son père), Maud décide d'aller rejoindre son aïeul.
Hélas celui-ci est un vieil aigri qui envisage de la marier et se met en tête de donner à Maud des cours de maintien et d'étiquette afin de lui trouver un mari. Maud n'a d'autre idée que de trouver l'assassin de son père, marqué à vie.
Et en même temps, à Paris rode le Renard, sorte de bandit de grand chemin qui semble détrousser les riches pour redistribuer aux pauvres. de quoi fasciner Maud, qui rencontre le Renard les 4 pattes dans une auge à cochons... On a connu mieux comme rencontre. A moins qu'elle ne craque pour le beau Comte Guilhem de Landrey, jeune homme fortuné qui manie l'humour aussi bien que l'épée, dont il va donner des cours à Maud.
Elle ne risque pas de craquer pour le Baron de Huet qui ressemble trait pour trait à l'assassin de son père... la balafre en moins.
De son côté, afin de rencontrer le Renard à nouveau, Maud devient la Rose écarlate et parcours nuitamment la campagne à la recherche de bourgeois à détrousser.
Le décor est posé en un seul tome... et de fort belle manière.
Tous les rouages d'un roman de cape et d'épée sont effectivement là. Paricia Lyfoung mélange les ingrédients de manière fort adéquate, et la sauce prend. On passe un très bon moment. Pas de temps morts, des dialogues bien menés. Les personnages sont suffisamment aprofondis, rondement campés. Ce n'est pas foncièrement original, mais c'est bien foutu.
Côté dessin, c'est très bon également. On finira par savoir toute l'admiration que je porte aux scénaristes-dessinateurs, dont Patricia Lyfoung fait partie, surtout quand la combinaison est réussie. Les scènes de cape et d'épée requièrent un dessin dynamique, souple, fluide, et c'est bien ce que l'on a. Il y a un léger côté "manga" dans les visages qui ne me convainc pas, mais cela n'empêche pas de passer un bon moment. J'avais craint une BD "pour filles" à l'eau de rose, et on a quelque chose de vivant, rythmé et pour un large public.
