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Critique de Totophe17


Tome 3 de l'univers de Méto.

Nous avions quitté Méto en luette contre l'équipe de Rémus dans le jeu de l'inche. Malgré son courage et sa détermination, Méto est vaincu et c'est le retour à la Maison. Il est y accueilli par le créateur de la Maison, qui est le père de Rémus et Romulus : Jove. Méto va devoir expliquer ce qui s'est passé et qui étaient ses complices. Jove lui explique que ses camarades ont été assez bavards. Pour faire réfléchir Méto, un petit passage par le frigo s'impose. Il y retrouve Romu qui lui donne des conseils pour retrouver la confiance des Césars et de Jove.

Mais ceux-ci ont plus d'une astuce dans leur sac : ils donnent à Méto sa nouvelle tenue qui est celle d'un César. Aux yeux des garçons de la Maison, il va passer pour un traître ayant rejoint le camp des geôliers. Jove lui impose de nouveaux amis, de nouveaux condisciples dont la fonction première est sûrement de surveiller Méto. Celui-ci doit apprendre de nouvelles règles, de nouvelles lois, les suivre s'il veut espérer un jour retrouver sa liberté. Méto découvre une partie inconnue de la Maison et a le droit à des incursions sur l'île.

Les révélations tombent les unes après les autres : la folie des hommes ayant entraîné une catastrophe atomique et la nécessité de mettre en place des zones neutres pour se protéger. L'ancien monde existe toujours avec ceux qui ont accepté de donner un enfant à la Maison. On découvre aussi une Maison pour les filles. On découvre des résistants, des alliances pour renverser le pouvoir obscur. le tout sur le fond de bonté de Méto qui veut le bien et qui veut comprendre, connaître son histoire.

Cette Bd nous propose une vision du monde d'après et surtout une analyse de ce qui pourrait se passer quant à la société émergente. On reproduit les schémas de la société devant protéger et donc proposer un cadre parfois très contraignant.

Il y aura toujours des hommes près à tout pour le bonheur des autres et surtout le leur et des héros pour se lever et dire non. C'est le principe de résistance active à tout totalitarisme.

J'ai noté une évolution du graphisme au fil des trois tomes, celui-ci devenant plus précis, en particulier on différencie mieux les personnages quant à leurs visages. Il y a aussi plus de détails dans les décors et les paysages.

Une trilogie qui pourrait donner envie à des adolescents de lire l'oeuvre initiale de Yves Grevet.



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