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Critique de raime


Ce premier roman de Ling Ma résonne curieusement avec notre actualité : mondialisation et pandémie.
Candice Chen, jeune américaine d'origine chinoise, coordonne la fabrication de livres dont le papier est fabriqué en Suisse (par une entreprise dont l'activité pollue allègrement les rivières avoisinantes) puis expédié en Chine pour fabriquer des bibles vendues aux États-Unis. Ici pas de virus, ni de Covid19 mais la "fièvre de Shen" originaire de Chine. Elle se propage par les mouvements de marchandises chinoises et se diffuse par inhalation de spores fongiques pour provoquer de fortes fièvres accompagnées de trous de mémoire jusqu'à des pertes de conscience mortelles. Candice va faire partie d'un groupe de quelques personnes qui ne sont pas "enfiévrés" et va vivre la « Fin » (la fin du monde d'avant (l'apparition du virus) et le « Commencement » (la formation de ce groupe de survivants).
Le récit entrecroise plusieurs moments de la vie de Chen : son enfance et sa relation avec sa mère, la fin de ses études et son premier amant, sa vie amoureuse, sa vie professionnelle, et, enfin, sa vie à New York où elle choisit de rester au début de l'épidémie, sa survie avec quelques autres personnes non infectées.
D'après le titre « Les Enfiévrés », je m'attendais à ce que le sujet soit plus l'épidémie et ses conséquences, or on lit la vie de Chen bousculée par l'épidémie. Mais le style (et la traduction) permet une lecture agréable, il y a du rythme, et l'ensemble fait passer un bon moment de lecture. Dernière petite chose : j'aime bien que l'auteur donne une fin à son récit, je suis donc resté sur ma faim. A moins qu'une suite n'arrive... (droits d'adaptation acquis par la chaine HBO
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