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Critique de Luminara_Skywalker
Alors, deux problèmes principaux se posent dans ce livre : les relations entre les personnages sont artificielles, le narrateur passe son temps à nous annoncer des trucs incroyables alors que rien ne se passe et on ne sait pas où cette histoire nous mène.
Ce n'est absolument pas passionnant : Hassan vit tranquille quelque part, éventuellement rencontre une femme, il doit quitter la ville pour X ou Y raison et rebelote. le style n'est pas extraordinaire, loin de là. Les pseudos retournements de situation laissent froids et notre héros n'attire pas vraiment la sympathie. Les choses vont trop vite pour qu'on s'attache aux situations, aux lieux ou aux personnages et, en même temps, les choses vont trop lentement pour qu'on s'y intéresse. La seule chose un peu originale, c'est le côté "point de vue non-européen" sur lequel Maalouf à beaucoup misé.
Mais d'un autre côté, Hassan finit quand même à Rome, à défendre bec et ongles les papes Médicis hypocrites contre l'empereur et les méchants réformés... L'auteur passe un vernis de romantisme sur la polygamie d'Hassan et c'est encore plus agaçant : "alors, en fait, il est gentil avec son esclave, c'est son amante et tout, mais il veut pas qu'elle cesse de lui appartenir, et puis tu vois, il était obligé de déflorer sa cousine et épouse pendant qu'elle était évanouie et puis ok, il connaissait Nour depuis quelques semaines à peine mais ils ont eu le coup de foudre, tu vois, et puis Magdalena, ça fait rien si elle a 15 ans, elle a aussi le coup de foudre et non, non, le cardinal Jules, il lui a rien fait, bien sûr que non."
Non, Amin ! Soit tu décris la dure réalité de l'époque et tu l'assumes sans en faire l'apologie, soit tu donnes dans le romantisme ! Tu fais pas un mélange des deux !
Bref, je n'ai pas beaucoup aimé.
Ce n'est absolument pas passionnant : Hassan vit tranquille quelque part, éventuellement rencontre une femme, il doit quitter la ville pour X ou Y raison et rebelote. le style n'est pas extraordinaire, loin de là. Les pseudos retournements de situation laissent froids et notre héros n'attire pas vraiment la sympathie. Les choses vont trop vite pour qu'on s'attache aux situations, aux lieux ou aux personnages et, en même temps, les choses vont trop lentement pour qu'on s'y intéresse. La seule chose un peu originale, c'est le côté "point de vue non-européen" sur lequel Maalouf à beaucoup misé.
Mais d'un autre côté, Hassan finit quand même à Rome, à défendre bec et ongles les papes Médicis hypocrites contre l'empereur et les méchants réformés... L'auteur passe un vernis de romantisme sur la polygamie d'Hassan et c'est encore plus agaçant : "alors, en fait, il est gentil avec son esclave, c'est son amante et tout, mais il veut pas qu'elle cesse de lui appartenir, et puis tu vois, il était obligé de déflorer sa cousine et épouse pendant qu'elle était évanouie et puis ok, il connaissait Nour depuis quelques semaines à peine mais ils ont eu le coup de foudre, tu vois, et puis Magdalena, ça fait rien si elle a 15 ans, elle a aussi le coup de foudre et non, non, le cardinal Jules, il lui a rien fait, bien sûr que non."
Non, Amin ! Soit tu décris la dure réalité de l'époque et tu l'assumes sans en faire l'apologie, soit tu donnes dans le romantisme ! Tu fais pas un mélange des deux !
Bref, je n'ai pas beaucoup aimé.
