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Critique de PG35


Nouvelle traduction de Black Money, déjà paru en 1972 sous le titre Mon semblable mon frère. Ce qui est embêtant avec ces nouvelles éditions, c'est quand on se surprend à acheter un livre qu'on a déjà. Surtout que Gallmeister se garde bien de mentionner la précédente traduction.
Bref. On retrouve avec plaisir Lew Archer, son flegme et ses réparties. Macdonald s'est plongé dans la culture et la politique françaises pour bâtir un personnage d'imposteur crédible. L'action est très ramassée, il y a beaucoup de personnages et ils parlent d'abondance à notre détective. Mais finalement on s'étonne de n'accorder que peu d'intérêt à un dénouement qui suit une intrigue un peu paresseuse. Il faut dire que Lew Archer passe beaucoup de temps à recueillir les confidences de femmes au foyer désespérées et insatisfaites. Une hôtesse d'accueil deux fois divorcée. Une veuve fauchée et alcoolique. Une mère de famille mal mariée à un homme qu'elle appelle papa. Une manipulatrice cupide. Une femme de médecin vieillissante et jalouse. Une jeune beauté manipulée. Archer réussit à ne pas s'y perdre et parvient de justesse à préserver sa vertu. Quant au lecteur, il est un peu déçu, malgré tout, en refermant ce roman.
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