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Critique de terryjil


Millésime différent (1968, 4 ans plus tard) mais même qualité que le frisson (une couverture de l'édition 10/18 mieux choisie par contre, avec ces mystérieux ongles impeccables) pour cet opus où Archer se fait un peu plus molester...
Le détective est appelé par le couple Sebastian pour retrouver leur fille de 17 ans, Alexandra, qui a disparu depuis deux jours, probablement sous l'influence de son petit ami du moment, David Spanner, une jeune homme fruste et violent... Lew Archer la retrouvera vite, mais d'abord sans pouvoir la ramener; il découvrira aussi que si Dave, trempant dans une affaire d'enlèvement de millionnaire, est bel et bien dangereux, la faute à un passé traumatisant, il n'est peut-être pas le fauve le plus féroce de l'affaire...
De la même manière que dans le frisson, Archer devra se plonger dans un passé où se trouve les clés de deux affaires qui semblent n'avoir rien en commun mais sont finalement liées... Et ne peut encore une fois que constater la déficience de parents et le malheur des enfants. A la manière de Dolly Kincaid et Helen Haggerty qui dans le Frisson s'alliaient brièvement pour comprendre ce qui avait bouleversé leurs vies, Sandra et Dave s'unissent pour prendre leur revanche : Dave, orphelin dont le père a été assassiné, semble vouloir s'en prendre à un milliardaire lui aussi orphelin... Quant à Sandra, Archer ne découvrira l'explication de sa conduite nihiliste que tard, alors que la raison en était connue de ses parents, qui préféraient pourtant se voiler la face...

Conclusion moins brutale, mais même schéma d'affaires de familles dysfonctionnelles qui s'entrecroisent (j'avoue avoir eu un peu de mal à suivre sur quels liens familiaux unissaient certains personnages), s'entrechoquent; malgré le côté sordide de certains aspects de l'enquête, l'écriture est fluide et agréable. Si à l'avenir je tombe sur d'autres aventures de Lew Archer, j'y jetterai un coup d'oeil avec plaisir. Je n'avais pourtant pas beaucoup apprécié lorsque je l'avais lu pour la première fois il y a une dizaine d'années, comme quoi il ne faut pas toujours rester sur sa première impression!

La traduction française du titre a le mérite, outre son discret jeu de mots musical, d'être plus parlante qu'en version originale "The instant enemy", ou alors une nuance échappe à mes connaissances (certes peu étendues) de l'anglais! ^^
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