Citations sur Le club des gouvernantes - Intégrale, tome 1 : Claire, .. (10)
Comme il avait envie d’elle ! Il la désirait à en avoir mal. Le moindre de ses nerfs vibrait de désir contrarié, tout cela à cause d’un chaste baiser, alors qu’il brûlait de lui faire tout autre chose !
Impossible de se méprendre sur l’évidence de son désir. Contre son ventre, le sexe tendu de Jacob ne cessait d’enfler, et elle sentait entre ses jambes l’écho de son excitation.
Même si tout, en elle, lui criait de continuer, de continuer jusqu’au bout, la petite part de son esprit qui était parvenue à rester rationnelle commença à se faire entendre. Aussi, dans un soupir, mit-elle fin à leur baiser.
Pas de « mais ». Je le répète, vous devez apprendre la patience. Faire usage de la force pour obtenir ce que vous voulez est une preuve d’égoïsme et de brutalité. C’est là le meilleur moyen de perdre le respect de vos camarades et de vos collègues.
Elle n’était pas ignorante des relations entre les hommes et les femmes, mais il y avait si longtemps qu’on ne l’avait touchée ! Être entourée d’enfants en permanence avait de quoi décourager le plus téméraire des hommes. Il y avait tant d’années qu’elle n’avait plus été l’objet des attentions d’un galant qu’elle ne s’était même pas rendu compte que cela lui avait manqué.
On peut parler d’énergie réelle lorsqu’un objet s’est animé. Donc, comme je vous le disais, vous êtes, en cet instant, emplis d’énergie potentielle. Maintenant, je veux que vous vous hissiez jusqu’à la première branche, en transformant cette énergie potentielle en énergie réelle.
Ne dépréciez pas les choix des autres. C’est un conseil universel, qui vous servira en toutes circonstances, et pas seulement pour survivre dans le monde de la servitude. Vous n’avez pas la moindre idée des rêves ni des ambitions des personnes à qui vous vous adressez.
Les gens de maison reçoivent des ordres de leurs employeurs du matin au soir. Au sein même de la domesticité, les employés de rang inférieur subissent en outre l’autorité de ceux qui leur sont supérieurs, et sont tenus de leur obéir. Or, même s’ils ont l’habitude de se sentir négligeables et rabaissés, ce sont des êtres humains et ils préfèrent être traités en tant que tels.
Nous pourrions alors subvenir à nos besoins, sans vivre dans le luxe auquel nous avons été habituées par notre naissance, certes, mais confortablement tout de même.
C’est toute la classe ouvrière qui est payée contre un service. Les personnes constituant un sujet d’opprobre ne représentent qu’une minorité. En outre, leur triste réputation est due à la nature du service qu’elles fournissent, non au fait qu’elles reçoivent une rétribution.
Nous ne sommes pas nées pour être au service des autres.