25 ans du Bélial, chapitre 9 !
Retour cette fois sur le deuxième hors-série de la collection Une heure-lumière. Après un mot d'introduction du boss du Bélial, retour dans l'univers de Ian R.
MacLeod : les Dix Mille et Un Mondes. Déjà explorés dans
Poumon vert, c'est ici avec sa novelette Isabel des feuilles mortes que nous sommes invité.e.s au décollage.
Ce texte a été publié en anglais avant
Poumon vert, mais les avoir lu dans l'ordre de traduction m'a permis de mieux apprécier ce texte.
D'abord parce que c'est un récit mythique d'une civilisation inconnue. Donc non seulement savoir qu'il existe, mais avoir déjà lu un autre texte du même univers rend l'exercice moins gratuit. Sinon, il m'aurait été plus difficile de m'attacher à ce texte.
Ensuite, et en lien, parce que l'histoire d'Isabel et Genya est furtivement citée dans
Poumon vert. En matière d'immersion cela aide beaucoup.
De quoi s'agit-il ? D'une histoire tragique de clergé.
Sur Gezira, la cité mouvante au coeur des Dix Mille et Un Mondes, après la tragique "Guerre des Lys", Isabel est membre de l'Église de l'Aube.
Les premières pages nous décrivent ses missions quotidiennes, entourées de miroirs gigantesques.
Le texte est plutôt court, il est donc périlleux d'en dire beaucoup sur l'histoire en elle-même. Disons simplement qu'elle va un jour rencontrer une danseuse, nommée Genya et que cette rencontre va tout chambouler.
Les pages glissent sans peine, le tout est très poétique et nous nous retrouvons au milieu de ce monde étrange, habillé d'oripeaux par nous reconnaissables.
Une très belle parabole pour cette civilisation future, qui est tout aussi belle pour nous, pauvres terrien.ne.s, détaché.e.s pourtant de la dimension mythique de ce texte !