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Critique de Caran


Je viens tout juste d'achever cette lecture et je m'en sors avec un bon sentiment. Tout d'abord, c'est un premier tome qui se lit très rapidement puisque je l'ai terminé plus tôt que prévu. de plus, je ne suis pas du genre à tourner deux heures autour du pot donc, je vais annoncer de suite l'ingrédient qui m'a terriblement manqué dans cette histoire : l'action. J'aurais aimé un peu plus de mouvements et de rythme mais au retour, cette intrigue m'a agréablement surpris par l'une de ses facettes. Cette dernière fera l'objet d'un point positif à elle toute seule. Pour l'heure, il est encore trop tôt pour en discuter mais je dois me permettre une recommandation. En effet, une dernière lecture, pour traquer les quelques coquilles qui se promènent, aurait été salutaire, trouver un « deux milles » dans le dernier chapitre, m'a paru assez gros. Maintenant que ce conseil est donné, je me dois de mettre en place mes fameuses listes.

Points négatifs :

- Pour moi, il y a beaucoup trop de personnages. Même si j'ai eu droit à de nombreuses piqûres de rappel tout au long de l'histoire, pour savoir qui était qui et leur fonction, je n'ai cessé de progresser tout en me sentant totalement perdu. Un lexique des personnages en début de tome, avec leur rôle, aurait été utile à mes yeux. Toutefois, ce n'est que mon avis.
- le manque d'action et donc, de rythme. Même si une guerre était annoncée au tout début, je voulais que cette dernière éclate pour m'offrir de quoi me ravir l'esprit. Hélas, j'ai attendu pour rien.
- Les répétitions. Elles sont trop nombreuses à mon goût et le texte s'en retrouve vraiment plombé par moment.

Points positifs :

- Tout d'abord, la taille aléatoire des chapitres.
- Légirède. Ce Roi est très bien travaillé et même si cet homme est frappé de folie, de paranoïa, de manoeuvres politiques et manipulatrices, je n'ai pu le détester. D'ailleurs, puisque je suis amené à parler de lui, je me dois de discuter d'un personnage qui là, a su me plaire au point de me mettre des étoiles dans les yeux à chacune de ses apparitions. Cette femme fera l'objet du point positif suivant.
- La Reine. Là encore, un être parfaitement travaillé. Pourtant, ma sympathie avec cette dernière était vraiment très mal engagée et pour cause : dès le début de l'histoire, elle se montre dans des tenues provocantes, se permet d'insulter ouvertement son Roi dément, lui manque de respect… bref, j'étais parti pour la prendre en grippe. Néanmoins… plus on s'avance dans l'histoire et plus on se rend compte que cette femme est particulièrement brillante. Elle sait parfaitement tirer certaines ficelles et se montre très douée dans le domaine de la manipulation. Toutefois, elle n'agit pas de la sorte pour nuire à son époux comme j'avais pu le croire. Au contraire, elle fait son nécessaire pour préserver leur royaume et de ce fait, à partir du moment où l'on me présente une femme de caractère, ayant une sacrée paire dans la culotte, je peux me montrer que fan. Pour un tel personnage, bravo !
- Même si je regrette l'absence d'action, ce roman m'a agréablement surpris par l'une de ses facettes, comme j'ai su le dire quelques lignes plus haut : ses intrigues politiques. Elles auraient pu se montrer lourdes, ennuyantes mais au contraire, je les ai trouvées passionnantes. D'ailleurs, les dialogues à ce sujet sont très bien rédigés, fluides et je tiens aussi à féliciter Vincent pour la richesse du vocabulaire employé. Certains termes me sont apparus pour la toute première fois. Bien sûr, je ne parle pas de ceux inventés pour le besoin de ce roman.
- Enfin, mon esprit fut aiguisé tout au long du roman car je voulais absolument démasquer les traîtres avant que leurs identités soient dévoilées. Pour certains individus, je fus surpris tandis que pour d'autres...
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