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Critique de Lou_Knox
Clara Muller incarne à elle seule une nouvelle Carrie. Maltraitée et marginalisée. Elle nous livre son quotidien dans un journal intime, illustré, qui dégueule à tort et à raison sur les choses qu'elle essaye de comprendre.
Futée, les nerfs affûtés comme un Opinel, sa haine se déverse dans son stylo, ses dessins, décrivant sa vie pourrie de jeune bourgeoise vivant dans les bons quartiers de la ville haute de Paris dans les années 2015. Accro à Orange Mécanique et à d'autres surprises un peu plus obscures, font d'elle la freak à ne pas fréquenter.
Bourré de références littéraires, cinématographiques et musicales, cette suite de Ciel liquide qui n'en est pas vraiment une, reprend les moments clés de l'histoire, deux ans après que Pharoah ait enlevé Marvin pour contrôler la ville basse. Nouvelle histoire, nouveau souffle de violence urbaine vue cette fois par une ado torturée.
Même si on tombe dans le cliché girly, on notera la qualité et l'originalité du ton employé. Avec une fin qui laisse vraiment sur le cul. Elle sera effectivement dramatique, les amateurs d'Elephant de Gus van Sant, Marilyn Manson et We need to talk about Kevin remarqueront forcément l'effort.
Malgré son côté craignos, Clara incarne aussi un super-héros, celle qui accompagne LE vrai sauveur de la ville basse. Sa confrontation avec Marvin, le gosse qui tue en proses reste le meilleur moment du bouquin pour moi. Celui où tout s'écroule, où l'espoir peut crever. C'est bon. Vraiment bon, de lire un bouquin pour ado dans lequel l'issue n'est pas celle qui termine bien.
Faut imaginer un genre de Cornichons au chocolat de Labro qu'aurait été écrit après s'être bouffé toute la discographie de The Cure.
J'sais pas vous, mais pour moi l'argument m'convient et tant pis si l'histoire du tome précédent est passé à la moulinette.
Yabon (ouais-ouais).
Lien : https://www.instagram.com/lo..
Futée, les nerfs affûtés comme un Opinel, sa haine se déverse dans son stylo, ses dessins, décrivant sa vie pourrie de jeune bourgeoise vivant dans les bons quartiers de la ville haute de Paris dans les années 2015. Accro à Orange Mécanique et à d'autres surprises un peu plus obscures, font d'elle la freak à ne pas fréquenter.
Bourré de références littéraires, cinématographiques et musicales, cette suite de Ciel liquide qui n'en est pas vraiment une, reprend les moments clés de l'histoire, deux ans après que Pharoah ait enlevé Marvin pour contrôler la ville basse. Nouvelle histoire, nouveau souffle de violence urbaine vue cette fois par une ado torturée.
Même si on tombe dans le cliché girly, on notera la qualité et l'originalité du ton employé. Avec une fin qui laisse vraiment sur le cul. Elle sera effectivement dramatique, les amateurs d'Elephant de Gus van Sant, Marilyn Manson et We need to talk about Kevin remarqueront forcément l'effort.
Malgré son côté craignos, Clara incarne aussi un super-héros, celle qui accompagne LE vrai sauveur de la ville basse. Sa confrontation avec Marvin, le gosse qui tue en proses reste le meilleur moment du bouquin pour moi. Celui où tout s'écroule, où l'espoir peut crever. C'est bon. Vraiment bon, de lire un bouquin pour ado dans lequel l'issue n'est pas celle qui termine bien.
Faut imaginer un genre de Cornichons au chocolat de Labro qu'aurait été écrit après s'être bouffé toute la discographie de The Cure.
J'sais pas vous, mais pour moi l'argument m'convient et tant pis si l'histoire du tome précédent est passé à la moulinette.
Yabon (ouais-ouais).
Lien : https://www.instagram.com/lo..
