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Critique de dbacquet


C'est dans une forêt que Golaud avait trouvé Mélisande, tandis qu'il s'était égaré en poursuivant une bête blessée. Séduit par sa beauté qui était comme le reflet de l'innocence, il l'épouse et l'emmène au château du Roi Arkel, son grand père, où vivent, en compagnie d'une suite de servantes, un père mourant, Geneviève, sa mère, Yniold, le fils qu'il avait eu d'une épouse décédée et, enfin, Pelléas, son jeune frère. Golaud, épris de chasse, s'absente souvent, et dans ce château qui semble constamment environné de mystères et de ténèbres, une complicité se crée entre Pelléas et Mélisande. Golaud ne restera pas longtemps aveugle et nous croyons dès lors assister à une tragédie, au choeur antique qui semble venir d'un autre monde et qui accompagne les puissances funestes d'un implacable destin : Mélisande en même temps que l'amour va découvrir la mort et se transforme en sainte dont on accompagne le dernier et si ténu souffle, après qu'elle eut perdu Pelléas, tué par son frère qui les avait surpris dans un embrassement qui était encore chaste, et donné naissance à une fille. Admirable drame donc que cette pièce écrite comme un long poème symboliste et que Debussy allait, quelques années après, accompagner en musique.
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