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Critique de Christophe_bj


« Elle a englouti les chapitres les uns après les autres. Ceux, un peu répétitifs, où Jonas et Suzie-Marie parcourent le monde et mettent en pratique leur étrange concept de re-telling, elle les a lus en diagonale. » ● Victime d'une grave dépression, Mona Frame est internée dans un hôpital psychiatrique puis va vivre un an chez ses parents pour terminer sa convalescence. Grégory, son conjoint, vit alors avec leur petite fille Madeleine, et retrouve une nouvelle compagne. Mona s'est tant éloignée de sa fille qu'elle se demande si des retrouvailles sont désormais possible. Mona s'installe seule dans un studio de la banlieue parisienne, à Rosny-sous-Bois, et, en voulant faire quelques travaux de rénovation, tombe sur un manuscrit scellé à l'intérieur d'une contremarche de la mezzanine, Jonas is Born, alleluia, un roman de Philippe Sandre-Lévy. Elle commence à le lire… ● Nous avons en quelque sorte deux romans pour le prix d'un, puisque nous sont livrées la plupart des pages du roman que Mona découvre. Deux mondes sont ainsi mis en parallèle à vingt ans d'écart : celui de Mona et de Philippe, et celui de Jonas et de Suzie-Marie, sa voisine. Il y a des interactions entre ces deux mondes. ● Je n'ai pas du tout été emballé par ce roman qui commence pourtant bien mais, dès la découverte du manuscrit de Philippe, s'enlise dans une sorte de feel-good diffus assez niais que je déteste. ● le « quotidien » est « réenchanté » et le monde va magiquement mieux ; les personnages se détendent et prennent bien leur existence, faisant refluer leur mal de vivre on ne sait trop comment, sauf à croire à la poudre de perlimpinpin du re-telling et autres sornettes de développement personnel. ● Les apostrophes à la « Lectrice », dans le manuscrit trouvé, s'adressant en principe à Suzie-Marie, mais en fait aux vraies lectrices de la Fantaisie, vont dans le même sens mi-démagogique mi-pseudo-spirituel. ● Je n'ai pas trouvé de fantaisie dans cette Fantaisie, mais un triste dévoiement du roman vers le développement personnel malheureusement trop répandu de nos jours. Mais c'est ce qui plaît et je ne doute pas que les bonnes notes continuent à affluer sur Babelio.
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