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Critique de Lismonde


Dans cet ensemble tout à fait passionnant à parcourir (quand on essaie d'entrer dans l'imaginaire de ce maître du surréalisme), Magritte s'interroge sur un certain nombre de questions essentielles sur la représentation. Avec le même humour que dans ses tableaux.
Conscient de la force mentale des premiers hommes qui ont osé concevoir les premières peintures au fond des cavernes, malgré les préjugés de leurs temps, - « le premier dessinateur a sans doute été massacré pour sorcellerie dangereuse » - il réaffirme la difficile condition du peintre du XXème siècle car il lui faut toujours refuser de faire des tableaux médiocres et ne pas se laisser égarer par les questions techniques.
On ne s'étonnera pas qu'il s'interroge ainsi sur une question essentielle "que faire du ciel ? "
Adolescente, j'avais été fascinée par le ciel si clair de son "Empire des lumières" qui surmonte au crépuscule une masse sombre des maisons – mais aussi par ces grands oiseaux au corps bleu ciel parsemé de nuages blancs, tel l'Oiseau de ciel ou celui du Retour, guetteur éveillé au coeur d'un grand paysage nocturne survolant trois oeufs blancs posés au sol.
En travaillant sur la couleur bleue pour mon livre "Le Goût du Bleu" j'ai donc travaillé sur ce livre pour trouver quelques réponses et j'y ai cité un de ses textes sur le sujet !
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