>
Critique de Patrijob
L'univers de Tracy, c'est un coin d'Alaska que son grand-père a déboisé pour y construire une maison, un chenil et quarante niches.
Tout autour, ce sont des arbres et, au bout de la cour, le départ d'une piste qui s'enfonce dans la forêt sur cinq kilomètres jusqu'à un lac et qui continue encore cinquante kilomètres jusqu'à la rivière...au-delà, c'est la toundra.
À 17 ans, la jeune fille passe autant de temps qu'elle le peut dans la forêt à chasser les petits animaux et tendre des pièges.
Passionnée de mushing, elle concoure dans des compétitions professionnelles pour le simple plaisir d'être sur son traineau, dehors, aussi longtemps qu'elle le peut.
Son père, musher réputé, a renoncé à la course suite au décès accidentel de son épouse et empêche Tracy de s'entraîner pour participer à l'Iditarod, grande compétition qu'elle rêve de disputer.
C'est donc la nuit et en cachette qu'elle attèle ses chiens et parcourt les pistes à toute allure.
En totale symbiose avec la forêt, Tracy possède aussi un don étrange et un peu effrayant hérité de sa maman, dont elle ne parle pas parce qu'il touche au côté le plus sauvage de son être.
Sans sa mère pour la canaliser, elle parvient difficilement à gérer cette singularité qu'elle ne comprend pas toujours elle-même.
Tout bascule lorsqu'elle se fait attaquer en forêt et reprend connaissance persuadée d'avoir blessé mortellement son agresseur.
Un livre fascinant, troublant, qui flirte avec le fantastique et dont l'atmosphère m'a envoûtée.
Les pistes enneigées, la traque en forêt, l'élevage des chiens de traineau ou les soirées au coin du feu, sont autant d'éléments qui contribuent à l'intensité du récit.
Je me suis immergée totalement dans l'ambiance feutrée de ces grands espaces où règne un silence rompu seulement par le crissement des patins sur la neige ou l'aboiement des chiens.
Sauvage est le premier roman de Jamey Bradbury et, selon moi, une belle réussite qui mêle habilement suspens et dépaysement.
Un gros coup de ❤ que je suis triste de refermer.
Tout autour, ce sont des arbres et, au bout de la cour, le départ d'une piste qui s'enfonce dans la forêt sur cinq kilomètres jusqu'à un lac et qui continue encore cinquante kilomètres jusqu'à la rivière...au-delà, c'est la toundra.
À 17 ans, la jeune fille passe autant de temps qu'elle le peut dans la forêt à chasser les petits animaux et tendre des pièges.
Passionnée de mushing, elle concoure dans des compétitions professionnelles pour le simple plaisir d'être sur son traineau, dehors, aussi longtemps qu'elle le peut.
Son père, musher réputé, a renoncé à la course suite au décès accidentel de son épouse et empêche Tracy de s'entraîner pour participer à l'Iditarod, grande compétition qu'elle rêve de disputer.
C'est donc la nuit et en cachette qu'elle attèle ses chiens et parcourt les pistes à toute allure.
En totale symbiose avec la forêt, Tracy possède aussi un don étrange et un peu effrayant hérité de sa maman, dont elle ne parle pas parce qu'il touche au côté le plus sauvage de son être.
Sans sa mère pour la canaliser, elle parvient difficilement à gérer cette singularité qu'elle ne comprend pas toujours elle-même.
Tout bascule lorsqu'elle se fait attaquer en forêt et reprend connaissance persuadée d'avoir blessé mortellement son agresseur.
Un livre fascinant, troublant, qui flirte avec le fantastique et dont l'atmosphère m'a envoûtée.
Les pistes enneigées, la traque en forêt, l'élevage des chiens de traineau ou les soirées au coin du feu, sont autant d'éléments qui contribuent à l'intensité du récit.
Je me suis immergée totalement dans l'ambiance feutrée de ces grands espaces où règne un silence rompu seulement par le crissement des patins sur la neige ou l'aboiement des chiens.
Sauvage est le premier roman de Jamey Bradbury et, selon moi, une belle réussite qui mêle habilement suspens et dépaysement.
Un gros coup de ❤ que je suis triste de refermer.
