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Critique de IreneAdler


Extérieurement, elles sont soumises, reléguées au fond de l'arrière-plan. Intérieurement, elles sont libres, sauvages, passionnées. Pour s'exprimer, les landays, 2 vers de 13 et 9 syllabes. Toujours oraux puisqu'elles ne savent ni lire ni écrire.
L'auteur, résistant à l'occupant soviétique et assassiné à Peshawar en 1988 par les futurs maîtres de l'Afghanistan, a parcouru le pays puis les camps d'exil pour les enregistrer et les transcrire. Si les thèmes changent après le début de la guerre, la fougue, la rage et la tristesse sont toujours là. Indomptables.
La force de ce recueil vient bien sûr des landays qui y sont retranscrits mais aussi par l'analyse qui en sont faites. Surtout lorsque l'on sait que la place des femmes dans la campagne afghane est plus que minime malgré leur travail d'esclave. Que les hommes sont plus qu'accroché à leur honneur. Et qu'un homme, cultivé, universitaire, juge ces poèmes importants, dignes d'être compilés. C'est grand, c'est beau.
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