Contre l’évidence énoncée par Charles, et contre le caractère des derniers messages ni dramatiques ni morbides, mais seulement énigmatiques, Mathilde ne se sentit pas la force de supposer plus longtemps que Pierre était mort. Il était plus utile de savoir pourquoi Promenade avait été laissée sur son répondeur. Qui, ayant une relation avec Pierre, connaissait son numéro ? Il fallait comprendre ce nouveau fax qui paraissait plus sec encore que les précédents. Etait-ce l’effet de ces notes serrées, ou encore de ces mots, indications du compositeur et non pas annotations de l’interprète, à la fin, en bas de page ? Mathilde lut, scruta puis chantonna en lisant.